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Fanfiction KuroKami

E-mail: kyubi17@outlook.fr

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Je ne t'abandonnerai jamais...

Prologue:

 
 
Chaque être humain dans le monde a deux "doubles", ce sont ses doppeliners. Sur ces trois êtres, un est le "Root" et les deux autres sont des substituts ou Subs. Lorsque les deux Subs se croisent, ils meurent et le Root devient ainsi un MasterRoot en absorbant la part de destin des deux condamnés...sauf que! Les Subs ne meurent pas en claquant des doigts, pour les éliminer, Dieu a créé...Les Mototsumitamas!

Chapitre 1:

 
"MOI: Salut Abe, Salut Kuboyama!
KUBOYAMA:  Ah Keita, t'arrives enfin! C'est pas trop tôt...
 MOI: Me cherches pas dès maintenant Kuboyama et dit moi plutôt comment s'est passé l'entretien.
KUBOYAMA:  Pff...et bien...il a accepté de nous créer une licence."
Je m'appelle Keita Ibuki et je suis un jeune développeur. J'habite à Tokyo et comme vous devez l'avoir compris, il y a enfin quelqu'un qui a voulu de notre jeu alors conséquence...:On a fait la fête toute la nuit dans un des plus chics quartiers de Tokyo. Quand je suis rentré chez moi j'étais vraiment bourré..."Bip!Bip!"...J'ai reçu un message...C'est Akane:
"Je peux venir chez toi demain? J'ai pris un jour de congé exprès!"
Je pianote un "OK" rapide sur mon clavier. Akane Sano est une vraie mère poule avec moi depuis que je suis monté à la capitale. Elle m'écrit en permanence pour me demander si elle peut passer me voir ou venir me préparer à manger...mais c'est tout de même mon amie d'enfance et je tiens beaucoup à elle.
Je tournai la clé de la porte de mon appartement quand une deuxième sonnerie me surprit:
"Arigato Gusaimasu!Mata Ashita!"     (Merci beaucoup! A demain!)
Pff...elle est toujours aussi gamine qu'avant...J'entre dans mon appart' et m'étends sur le lit en m'étirant et en poussant un long soupir. Je me détendit et m'endormit presque aussitôt.
"Ding!Dong! Keita c'est moi! Ouvre!"
Je rabattit l'oreiller sur ma tête. Qui était cette folle qui me dérangeait en plein milieu d'une gueule de bois pareille?? Je me rendormis mais 5 minutes plus tard, quelqu'un ôta l'oreiller de ma tête et me tira par l'oreille. Je me réveillai brusquement:
"Akaneee...
- Espèce de flemmard! Tu dors encore à cette heure là?
- Mais...Comment t'es rentrée?!"
Elle se laissa tomber sur le lit dans un soupir et me lança d'un ton plein de reproches:
"Tu as laissé la clé sur la porte hier soir..."
J'en restai muet. Effectivement, J'avais oublié de récupérer la clef sur la porte...
"Enfin Bref...tu as eu de la chance que je soit venue avant le voleur du coin...Dépêche toi de te lever. Je te prépare le petit déjeuner."
Akane sortit. L'incident de la clé sur la porte avait achevé de me réveiller et je me levai façon robot. Après avoir enfilé un t-shirt et un jean et m'être débarbouillé, je me rendis dans la cuisine. L'odeur des pâtisseries d'Akane m'attiraient comme un aimant et je n'avais presque plus mal à la tête.
Je m'assit sur la chaise-ou plûtot m'écroulai-et Akane me tendit un bol.
"Arigato..."
Elle s'assit en face de moi et prit un bol elle aussi. Il y eut un moment de silence puis elle lança:
"Keita....tu as entendu parler de la série de morts qu'il y a eu à Tokyo dernièrement?
- Euh...je m'intéresse pas beaucoup à ce genre de truc.
- C'était à chaque fois un accident mais comme il y en a de plus en plus, les gens commencent à répandre la rumeur de meurtres. En plus, quand on regarde certaines vidéos, on se rend compte qu'il y a toujours les mêmes personnes sur les lieux. Enfin...en tout cas sur chaque vidéo, on reconnaît deux personnes:un grand homme aux cheveux gris et une petite fille aux cheveux blancs qui a toujours une console de jeux dans les mains.
- Ah...
- Keita! Tu devrais regarder les infos plus souvent tu sais! Tu grandis! En plus ce n'est pas de la rigolade...si ce sont vraiment des crimes toi aussi tu es en danger! C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles tu ne dois pas laisser la clé sur ta po...
- BON!" J'écrasai mon verre sur la table. Ma tête me tournait encore un peu et je n'avais vraiment pas envie d'écouter ses réprimandes maintenant.
"TU VAS ARRETER DE ME FAIRE LA MORALE OUI?! De toute façon, si cette personne me choisit comme victime...ce n'est pas savoir qu'elle existe qui me sauvera de la mort!
- Ne dis pas des cho...
- Sayonara."
Je saisis mon manteau et m'éloignai dans le couloir quand j'entendis un minuscule:
" Keita!"
Qu'est ce qu'elle me veut encore? Je m'immobolisai, lançai:
" N'oublie pas de fermer la porte en partant!" Puis descendit tranquillement les escaliers.

Chapitre 2:

 
 
Mon premier réflèxe une fois sorti de chez moi fut de me diriger droit vers Akihabara (quartier de jeux vidéos), mon quartier préféré naturellement. J'entrai dans une file pour acheter un jeu quand mon estomac me rappela que je n'avais pratiquement rien avalé de la cuisine d'Akane. Je m'éloignai à regrets de la queue pour me diriger...là où mes pieds me portaient. De toute manière, il y a des stands de nouilles partout à Tokyo. Vous allez me dire qu'on ne mange pas des nouilles le matin mais...ce n'était plus vraiment le matin, étant donné l'heure à laquelle je me suis levé...
Je me rendis vite compte qu'il y avait un carrefour sur mon chemin qui inclut bien sûr...un passage piéton! Je HAIS les passages piétons. En m'efforçant de ne pas penser à la mort de ma mère, j'attendis que le feu passe au vert, ce qui ne tarda pas. Et là tout se déroula extrêmement vite: une petite fille aux cheveux noirs se jeta (ou presque) sur la route avec un air surpris qui vira à la frayeur lorsqu'elle vit l'énorme camion arriver sur elle. Le bruit du choc fût dégoûtant...et effrayant aussi. Ma dernière vision fut un homme très grand aux cheveux gris et une petite fille aux cheveux blancs...puis mes souvenirs affluèrent.
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"Maman, moi je veux ça!
- si tu veux Keita...après tout c'est ton anniversaire hein mon chou!?
- Merci Maman!
- Oh non! s'il te plaît ne me remercie pas...c'est tout à fait normal voyons!"
Je lui fit un sourire resplendissant, elle me fit le même. La vie était merveilleuse, j'avais une mère magnifique, un père qui nous aimait. Bref, j'avais tout ce qu'il me fallait pour vivre une vie heureuse. Mais cela ne pouvait durer. Il était évident que tout le monde a droit à une part de malheur dans sa vie.
En sortant du magasin, on la vit. La femme. Celle qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à ma mère. 
Le lendemain, ma mère mourut. Renversée par une voiture. Sur un passage piéton.
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Quand j'immergeai enfin de mes pensées, ils avaient déjà enlevé le corps et nettoyé le sang. Quand à l'homme et à la petite fille que j'avais vu, ils n'étaient plus la. Je m'engageai sur la route en poussant un soupir et surtout en refoulant mes larmes. Ma mère me manquait énormément mais après qu'elle soit morte, c'est Akane qui a veillé sur moi car mon père était bien trop triste pour ça. Elle a gardé ses vieilles habitudes et ça m'énerve un peu mais je lui suis tout de même reconnaissant d'avoir rendu à peu près heureuse le reste de mon enfance.
J'ai marché longtemps avant d'enfin trouver un stand de nouilles. Finalement, il y en a beaucoup moins que ce que je pensais.
"Oh salut Ibuki!
- Salut!"
J'était un habtué de ce stand. L'homme me servit ce que je prenais d'habitude. J'étais le seul client et on a beaucoup parlé. De tout et de rien. De rien surtout. Ca m'a vraiment détendu...un peu trop d'ailleurs. Je n'ai même pas remarqué la fillette qui s'était asise à côté de moi et quand elle parla je sursautai:
"Des ramens au porc grillé s'il vous plaît!
- Tu as de l'argent au moins?"
Il avait raison de poser la question. La fille avait les cheveux noirs, semblait très sale et était vêtue uniquement d'un manteau blanc et...de bandages aux pieds. Mais elle répondit tout de même un "oui" très sincère avant de sortir 700 yens de sa poche. Le vendeur parut un peu surpris mais tendit quand même un bol à la fillette.
Elle mangeait avec un air d'extase comme si elle en rêvait depuis longtemps.
"Dozo arigato monsieur!(merci beaucoup monsieur).
- Euh...Derient."
On ne parlait plus à présent. On la regardais manger. Une aura si vivifiante émanait d'elle. Comme si à elle toute seule elle pouvait bouleverser le destin de la planète...vraiment, je ne la connaissais pas mais cette fille m'épatait alors j'osais une question:
"Euh...comment tu t'appelles?"
Aaaaaah!!!! Non mais quelle question stupide!! T'aurais pas pu trouver plus stupide Keita!!
Malgré la stupidité de la question, elle releva la tête de son bol et souris.
"Je m'appelle Ku.."
Il y eu un bruit mât et la fille se retrouva à terre avec du sang sur le visage. Je me retournai brusquement, avec stupéfaction, et vit un homme qui tenait une batte. De son visage émanait de la haine et...le plaisir de tuer.

Chapitre 3:

 
 
Le marchand de nouilles se précipita:
"Non mais t'es cinglé!? Tu veux la tuer ou quoi?! C'est qu'une gamine!!"
L'homme le frappa de sa batte, mais tout de même beaucoup moins fort que précedemment.
"Mêle-toi de ce qui te regarde."
Le marchand était à quatres pattes par terre. Il n'était pas inconscient et préféra se mettre à l'abri dans sa baraque.
J'étais stupéfié. Qu'est ce qu'il lui voulait à cette gamine? Il se remonta les manches puis cracha par terre et s'avança vers son corps inerte. Qu'est ce que je devais faire? Ma première pensée fût de prendre mes jambes à mon cou mais malheureusement, ma conscience m'en empêchait. A bout de nerfs, je saisit le tabouret par les pieds pour le pointer vers l'homme.
"Laisses-la tranquille!"
Il s'immobilisa puis se retourna lentement.
"Qu'est ce que tu lui veux à cete gamine! J'ai du mal à croire qu'elle ai pu faire quelque chose de mal!
- Hmm...sincèrement, je te conseille de fuir. Cette histoire ne concerne pas un vulgaire humain simple d'esprit comme toi...
- Tu veux dire quoi par la?!  T'es quoi toi alors?!
- Ecoute minus, j'ai dit que tout ça ne te reagardai pas alors vas-t'en! Autrement, je serais obligé de te tuer et j'ai pas que ça à foutre!
- Je ne connais pas cette fille mais je suis certain de son innocence alors je vais répéter ce que j'ai dit tout à l'heure: laisses-la tranquille!
- Bon..."
L'inconnu s'avança vers moi et la panique ma submergea petit à petit. Il eut un sourire sarcastique et leva sa batte. 
"Tu l'as cherché..."
Je levais plus mon tabouret pour me protéger mais ce fut inutile.
"...Ro."
Il y eut un bruit sec puis il disparut. Deboussolé je me rendis vite compte que l'homme était par terre, inconscient et que le bruit sec venait en réalité de la fillette, qui avait d'ailleurs l'air en parfait état malgré le sang qui lui coulait sur la figure.
"Kuro. Je m'appelle Kuro et je suis une mototsumitama. Enchantée!"
Elle s'inclina. Mes jambes se dérobèrent et je tombai sur le tabouret derrière moi.
"De...quoi? t'es une...quoi? Comment ça se fait qu'il soit par terre le mec là...c'est toi qui as fait ça? C'est pas possible t'es qu'une gamine...
- Euh...je sais que ça ne se voit pas mais en réalité je suis beaucoup plus âgée que toi!
- Ah...oui...une gamine est plus âgée que moi...est ce que rêve?
- Non...tu ne rêves pas!"
Je relevai la tête. Elle me souriait quand elle se retourna très brusquement pour contrer un coup de l'autre abruti qui malheureusement s'était relevé...en regardant de plus près je me rendis compte que l'homme était surpris:
"Tu...tu...tu es une mototsumitama! Pourquoi tu pratiques une technique humaine aussi dévalorisante que la boxe!?"
Elle lui donna un coup plus fort que les autres avant de reculer et de lancer:
"La boxe n'est pas une technique dévalorisante! C'est un homme bon et juste qui me l'a apprise alors..." Elle s'élança. " NE L'INSULTE PAS!!!!"
Elle lui mit un direct dans le torse ce qui l'envoya à terre. C'est la première fois que j'assiste à un combat de rue sans avoir spécialement envie de m'enfuir...je deviens vraiment de plus en plus bizarre...peut-être que je rêve vraiment finalement...je revint rapidement à la réalité et me rendit compte qu'ils ne se battaient plus. Ils se défiaient simplement du regard, et l'inconnu a l'air de préparer quelque chose, il marmonnait. A ce moment la je sais pas ce qui m'a pris j'ai hurlé:
"KURO!" Elle me lança un coup d'oeil et sûrement en voyant mon air sérieux elle se retourna au moment même où l'homme hurlai:
"Kozan! La lame de lumière!"
Elle esquiva l'attaque...qui arriva droit sur moi. 

Chapitre 4:

 
 
PDV Kuro (Point de vue de Kuro):
L'attaque de l'inconnu fonça droit sur le jeune homme qui m'avais demandé comment je m'appelais. Je ne pouvais rien y faire, je ne pensais pas qu'elle aurait cette trajectoire là. Mes yeux s'agrandirent de frayeur et un bras vola. SON bras...je vis ses yeux se perdre dans le vide, puis il s'effondra. Mon cerveau eut du mal à comprendre ce qui se passait...IL a perdu un bras...et c'est de MA faute. Mon sang ne fit qu'un tour. Je m'élançai pour ramasser le corps du jeune homme ainsi que son bras, puis fuit dans la nuit. Avant d'être hors de vue de mon ennemi, j'entendis un cri:
"REVIENS IMMEDIATEMENT! KURO **********!
Je n'avais pas entendu le dernier mot mais je pouvais malgré tout le deviner. Mes yeux s'embuèrent. Ce mot qui me faisait tant honneur avant et qui me fait si honte maintenant...mon nom...CE nom à présent méprisé de tous...je fis une pause sur un banc pour laisser mes larmes couler. POURQUUOI?! POURQUOI t'a fait ça?! Grand frère... mes larmes dévalaient mes joues. Je sanglotai un moment, jusqu'à ce que mes yeux tombent sur le jeune homme...celui dont la vie allait être changée...à cause de moi! Je répand le malheur...je ne suis bonne à rien!
"Non c'est faux."
Je relevai la tête en écarquillant les yeux puis la tournai pour savoir d'où venait cette voix si familière...soudain je compris. C'est vrai, une fois dans ma vie, j'ai fait le bonheur d'une personne.
                                                                      *FLASHBACK*
"Pfou...j'en peux plus."
Cette phrase, nous l'avions prononcée en même temps. Moi...et cet homme effondré sur un banc qui...mangeait..., il mangeait. Le sandwich qu'il tenait me fit me souvenir que mon estomac n'avait eut droit à rien depuis trois jours et mon ventre grogna tellement fort que l'homme me regarda, surpris. Je le vis me détailler des pieds à la tête. Cela me gêna et je baissai les yeux...pour voir...MES MAINS! Sans m'en rendre compte je 'étais agenouillée devant le sandwich comme devant un Dieu, ce qui expliquai le regard inquisiteur de l'homme...Kyaaa! Chuis trop bête! N'ayant plus rien à perdre, je me jetai à l'eau:
"Monsieur...pourriez-vous me donner votre sandwich...s'il vous plaît?
- Non."
Mon visage se décomposa.
"Je vous en supplie! Je n'ai rien mangé depuis trois jours! J'ai atrocement faim!
-..." Son visage parut hésitant, puis il céda: Le Dieu Sandwich changea de main et mes yeux s'illuminèrent.
Cinq minutes plus tard, j'étais assise sur le banc à ses côtés.
"C'était trop bon! Je vous remercie monsieur!
- Ne me remercie pas...remercie ma soeur...tu m'y fait tellement penser...
- Votre soeur?
- ...Non rien...Laisses tomber..."
Je ne rajoutai rien. Il avait l'air tellement mélancholique que mon coeur me fit mal. N'y tenant plus, je rompis le silence.
"Monsieur?
- Hmmm?
- C'était vous non? Tout à l'heure dans la gare. Je vous ai vu vous battre avec un autre homme! Vous êtes très fort si c'était vous!"
L'homme que j'avais vu tout à l'heure m'avait fascinée, pour un humain, il se battait très bien...mais même si cet homme lui ressemblait, je doutais que ce soit lui.
"C'étais moi mais...
- QUOI?!
-...je ne me battais pas vraiment...c'est mon travail.
- De...depuis quand se battre est un travail?
- Je t'ai dit que je ne me battais pas vraiment! Tu es stupide ou Quoi?!"
Je sursautai et mes yeux redevinrent tristes. Il sembla le remarquer puisqu'il continua:
"Pardon...je ne voulais pas te blesser...en fait mon travail consiste à encaisser les coups de mes "clients", ils me payent pour ça.
- Pourquoi?
- Pourquoi ils me payent? Et bien...
- Non...pas ça...pourquoi vous faites ce travail humiliant? Vous êtes pourtant bon...vous avez une bonne technique de combat..."
Je rougis sans savoir pourquoi.
"Tu parles de la boxe?
- La...boxe?
- ben...ma technique de...combat comme tu dis.
- Oh! Ca a un nom en plus?
- Ben...oui.
- Apprenez-moi!
- QUOI?!
- Apprenez-moi la boxe!
- Non.
- Quoi? Mais...pourquoi?
- La boxe n'est pas une simple...technique de combat, selon ton expression, c'est un sport. Avec les règles qui vont avec. Je n'ai aucune envie de te les expliquer. En plus, ce n'est pas un sport pour les jeunes filles telles que toi."
 
Mes yeux s'écarquillèrent de surprise avant de me rappeller qu'il ne savait pas quij'étais réellement. Je souris.
"Je suis pas une jeune fille comme les autres. S'il vous plaît, faîtes-moi confiance et apprenez-moi la boxe."
Il soupira et pris un air blazé. Pui il se leva et lança:
"C'est bon, lève-toi, je vais voir ce que je peux faire..."

Chapitre 5:

 
 
Mes yeux s'équarquillèrent, avant de s'illuminer. Je bondis sur mes pieds et attendit les premières instructions de mon sensei. Il poussa un long soupir puis éleva ses bras au niveau de son torse en serrant les coudes. Je fis de même. Il dit:
"HOMME: Ca, c'est la position de base. Pour te défendre, reste dans cette position."
J'acquiesçai. Il continua:
"Ensuite c'est très simple, il sufit d'esquiver les coups de ton adversaire et, dès qu'il a terminé, de les lui rendre, en essayant bien sûr de le toucher."
Mon visage se fendit d'un énorme sourire lorqu'il rajouta: "On va tester."
Il se remit dans la position de base puis s'avança pour me donner un coup à droite, que j'esquivais sans difficulté puis à gauche que j'esquivais également. Quand il se replia sur lui-même, je sut que c'éait le moment et m'élança...avant de me rendre compte qu'il n'était qu'un humain. Si je le frappe ne serait-ce qu'une fois. Cela pourrait suffir à l'envoyer à l'hôpital. Mes yeux s'embuèrent et je me stoppai dans mon élan. HORS DE QUESTION QUE JE FASSE MAL A MON SENSEI!! Et malgré moi des larmes rouèrent sur mes joues. Mon sensei avait un air très surpris mas ne fit rien de spécial pour me consoler. Il se contenta de me lancer 'un air très gêné:
"C'est bien, tu y étais presque, mais moi il faut que je rentre chez moi maintenant. Bonsoir."
Je ne répondis pas, à quoi bon? Je restais un moment la à me lamenter comme l'idiote que je suis quand j'entendis quelqu'un crier:
"Tu ne t'es pas amélioré depuis ton accident à ce que je vois! Toujours aussi minable! On avait dit 10 minutes et tu as à peine tenu 5 minutes! Dis adieu à l'argent que je t'avais promis et en même temps, à la guérison de ta soeur adorée GINJI!"
Ginji! Sensei! Je redressai la tête, et suivit le chemin que monsieur Ginji avait pris quelques minutes auparavant jusqu'à arriver à un abri-bus où je vis mon sensei et un homme s'égosiller devant lui comme l'abruti qu'il est. Si j'ai bien compris la situation, il suffit de tenir encore 5 minutes...
"Je suis son assistante et je vais être votre nouveau défouloir pour les cinq minutes restantes."
Il tourna la tête et me détailla un moment, puis il émit un rire:
"Bien, de toute manière, un coup suffira à t'achever, tu n'es qu'une frêle gamine complètement folle..."
Il s'approcha et me donna un premier coup dans le ventre qui ne me fit pas grand chose. Il continua, mes bras étaient positionnés dans la position de base de la boxe et quand il l'aperçut il pris un peu de recul.
"Toi?! Toi, tu connais la boxe?! Comment as-tu appris éspèce de sale SDF de merde!"
Il reprit de l'élan et me donna son dernier coup. Je fut projetée à terre et je vis son visage se fendre d'un grand sourire. Arrête de sourire pauvre idiot...je savais que je pouvais me relever sans problème. Que j'aurais pu tenir une étérnté face à cet imbécile mais pourtant j'attendais quelque chose, je ne sais même pas quoi mais je l'attendais. Ce ne fut que quand monsieur Ginji annonça:
"Temps écoulé." Et que le visage de l'homme laissa paraître un air de triomphe que je me relevai, lentement et sous l'air horrifié de l'inconnu dont le visage se décomposai de plus en plus. Il commença à marmonner quelque chose puis se mit à hurler en se ruant sur moi:
"Comment tu peux être encore vivante!? Tu n'es qu'une gamine!"
Je l'esquivai et le frappai dans le dos. Il fut projeté au sol, inconscient.
A l'hôpital:
Elle est là. Dans cette chambre. Elle s'est réveillée. Grâce à l'opération. Grâce à l'argent. Ginji pleure de bonheur. J'ai sauvé sa soeur.
Il est temps pour moi de partir, je n'ai plus rien à faire ici. Je me mis à descendre les escaliers. J'étais presque arrivée à la porte quand j'entendis quelqu'un:
"Hé! Toi! Attends! Ca va pas de partir comme ça?! Une partie de la somme te revient de droit!"
Il me sourit. Je lui souris et lança:
"DIsons que c'est...le paiement pour le cours de boxe. D'accord?
- Mais...
- Je ne veux de cet argent.
- Ah...mais tu veux pas rester avec nous quelques temps? Tu vas aller où sinon? Et faire quoi?"
Je me retournai et poussais la porte avant de le regarder et de répondre:
"Tuer mon frère".
Je n'attendis pas sa réponse et m'éloignai dans la nuit.
                                                          *FIN DU FLASH-BACK*
Mes larmes avaient séché toute seules et mon regard tomba une nouvelle fois sur le jeune homme. Hors de question que je le laisse mourir par ma faute. Je le chargeai sur mon épaule et continuai ma course.

Chapitre 6:

 
 
PDV Keita:
Je me réveillai dans mon lit comme d'habitude et, d'un geste machinal, regardai l'heure sur mon réveil. Il était 9h30. Et...on était mardi. Je travaille moi le mardi non...? Soudainement, tout me revint en mémoire: la fillette, l'homme inconnu et son attaque bizzaroïde...tout. Affolé, je tournai le regard vers mon bras...qui était mystérieusement toujours à sa place...Mon corps beugua un instant. Jusqu'à ce que j'entendes un bruit provenant de la cuisine. Je me levai d'un bond et déambulai dans la pièce en courant pour y voir...Kuro...la fille du stand de nouilles...elle était agenouillée devant mon frigo et mangeai un chou. Elle avait tourné la tête au moment où j'avais fait irruption dans la cuisine.
"Oh! Tu es déjà debout?! Fais attention à ton bras quand même."
Elle m'adressa un sourire auquel je ne put répondre tant j'étais stupéfait.
"Je...tu...mon bras?" Son visage parut surpris mais il ne tarda pas à retrouver le sourire.
"C'est vrai...tu ne sais rien de ce qui t'es arrivé..." elle se releva et prit une grande inspiration:
"Alors...pour résumer...je m'appelle Kuro. Je suis une mototsumitama et hier ton bras a été quelque peu...arraché. Etant donné que c'était de ma faute je pouvais vraiment pas te laisser dans cet état. Et comme les capacités de régénération d'un humain sont trop faibles pour que je te regreffe simplement le bras...j'ai conclu un pacte avec toi...
- Un...pacte?
- Oui! Pour faire simple...j'ai échangé nos deux bras!"
Elle rayonnait. Comme si c'était la plus merveilleuse nouvelle du monde. Je sentis mes jambes se dérober sous mon poids et je m'écroulai sur le canapé.
" Echangé...nos bras hein? Alors...Kuro...je ne sais pas comment on s'est rencontrés et je ne sais pas non plus ce qui s'est passé hier soir mais... SI TU T'IMAGINES QUE JE VAIS GOBER TES SORNETTES AUSSI FACILEMENT TU TE TROMPES COMPLETEMENT!!!!"
Son visage passa de souriant à surpris, de surpris à terrifié et enfin de terrifié à triste.
" Je ne mens pas...
- C'EST CA! SORS DE MON APPARTEMENT ESPECE DE SALE MORVEUSE!!"
J'entendis un bref cri de surprise et tournai la tête pour voir une Akane en pleurs... s'était-elle infiltrée dans mon appartement à l'instant ou bien était-elle réstée après la ..."dispute" d'hier matin? A en juger par ses vêtements, elle venait tout juste d'arriver. Je l'entendis à peine quand elle marmonna:
" C'est bon. C'est bon... ne t'énérve pas je m'en vais...
- NON! Akane! C'est pas à toi qu'je parlais...!"
Après quelques minutes durant lesquelles j'expliquai à Akane tout ce qui s'était passé, elle avait l'air aussi furax que moi et regardai Kuro avec un air énérvé. Cette dernière était toujours assise devant le frigo mais avait l'air beaucoup plus inquiète que tout à l'heure. Akane lança d'un ton doucereux:
"Et donc...tu as conclu un pacte avec Keita...ce qui en simplifié veut dire que vous avez échangé vos bras...c'est bien ça?"
Akane semblait bouillonner de rage mais se contenir tout de même mais à priori...Kuro ne le vit pas et quand elle lança d'un ton joyeux:"Exactement!" Akane se mit à hurler:
"NON MAIS TU ES FOLLE! TU CROIS VRAIMENT QU'ON PEUT ARRACHER LES BRAS DES GENS COMME CA!? LES HUMAINS NE SONT PAS DES PLAYMOBILES JE TE SIGNALE!"
Tout en parlant elle avait saisit mon bras qui avait soi-disant conclu le pacte. J'entendis Kuro murmurer un "Attention" inaudible puis Akane tira sur mon bras qui s'arracha. 
Elle et moi eûmes tous les deux un énorme beugue...juste avant de crier comme des malades.
DEUX HEURES PLUS TARD:
"Je vous l'avait dit..." Depuis au moins une bonne demi-heure. Kuro nous racontait ce qu'étaient les mototsumitamas (" Des êtres chargés de veiller sur l'équilibre de ce monde")et ce qu'était le pacte (" Lorsqu'un mototsumitama et un humain comcluent un pacte, ils peuvent alors se "synchroniser " entre eux. Après cela, le mototsumitama a plus de puissance. Elle double au minimum. En revanche, lorsque les contractants ne sont pas synchronisés, la puissance du mototsumitama est à seulement un tiers de sa puissance normale.").
" C'est bon Kuro...on a compris...on a aussi malheureusement compris que je ne peux plus m'éloigner de toi pendant quelques jours sinon mon bras se décrochera...
- Et oui! Vous avez des questions?"
Akane, qui n'avait pas prononcé un mot depuis l'incident du bras arraché ("Je suis désolée! Je suis désolée! Je suis désolée Keita!") ouvrit enfin la bouche:
"Qui vas te loger? Qui vas te nourrir? Où vas-tu dormir?"
Elle semblait absolument sérieuse...normal pour la mère poule qu'elle est. Mais c'est vrai que j'y avait pas beaucoup réfléchi... J'allait ouvrir la bouche pour proposer d'y réfléchir plus tard mais Kuro me devança:
"Keita vas me nourrir. Keita va me loger. Et je dormirais dans le lit de Keita."
Moi et Akane étions estomaqués et Kuro nous faisait son plus beau sourire.

Chapitre 7:

Akane me regarda comme si j'étais le dernier espoir qui lui restait:
"AKANE: Tu...tu ne vas pas faire ce qu'elle dit hein? C'est une fille...une fille bizarre mais une fille quand même!"
Tiens...c'est bizarre ça...pourquoi donc accordait-elle tant d'importance au fait qu'une fille doive dormir chez moi? En poussant un soupir je me levai et lança:
"MOI:Bah...de toute façon je ne vois pas vraiment d'autre solution...je ne peux pas la jeter dehors à cause de ce fichu bras..."
Akane parut déséspérée mais je fit semblant de ne pas le remarquer. Juste avant de disparaître dans la cuisine, j'entendis:" Dans ce cas j'emménage chez toi moi aussi! On pourras s'en occuper à deux!"
Mais qu'est ce qu'elle a aujourd'hui? Elle va quand même pas s'occuper de moi toute sa vie (et toute ma vie par la même occasion)!
"MOI: Akane...si y a un problème tu peux me le dire tu sais...mais par contre il est totalement hors de question que tu emménages chez moi."
Lorsque je sortit de la cuisine avec un paquet de biscuits dans les mains, il n'y avait plus que Kuro dans la pièce, elle avait apparemment réussi à allumer la télévision et semblait beaucoup s'amuser en regardant "Hunter x Hunter"...
"MOI: Où est Akane?
KURO (ne relevant pas le nez de la télévision): Elle a murmuré quelque chose comme "idiot" et elle est sortie de l'appartement."
De quoi? Pourquoi est-elle partie? Je l'ai peut être vexée...bah! Tant pis pour elle! Qu'est ce qui lui prend de vouloir emménager chez moi tout à coup?! Tout ça parce qu'il y a cette fille...en me disant cela je réalisai que j'étais son contractant...et tout ça à cause de quoi? Si on remonte loin dans le temps...c'est à cause d'Akane...donc avec un raisonnement un peu poussé on peut conclure qu'elle a tout simplement eu ce qu'elle méritait. Mon regard retomba sur Kuro...à partir de maintenant...y a intérêt à ce que je fasse des efforts pour qu'on devienne un minimum amis.
"MOI: Tu veux un biscuit?"
-_-' ne te décourage pas Keita...un jour tu arrivera à poser des questions intelligentes...Elle tourna la tête de l'écran de télévision, regarda la boîte que je lui tendait, pris un biscuit et marmonna:
"KURO: Merci."
Ooook. Ca va vraiment être difficile de devenir amis si elle n'y mets pas du sien...

CHAPITRE 8:

 
 
Bon...voila maintenant un mois que Kuro est devenue ma contractante, ou plutot que je suis devenu son contractant. Ca fait aussi un mois que je n'ai plus de nouvelles d'Akane...franchement tant mieux...ça me fait des vacances! Et pour Kuro...il me semble bien qu'elle devient importante à mes yeux. Quand j'ai commencé à m'en rendre compte ça m'a beaucoup énérvé et puis je me suis rendue compte qu'en fait c'était très bien comme ça parce que si je dois passer le reste de ma vie avec elle, autant qu'elle soit mon amie...
Je ne revint à la réalité qu'en heurtant un poteau qui se trouvait sur mon chemin.
"Aïe!" J'entendis quelques rires moqueurs mais je les ignorais et me relevais pour enfin rejoindre l'immeuble dans lequel j'habitais. J'allais composer le code pour ouvrir la porte d'entrée principale quand j'entendis un cri derrière moi. Je me retournais vivement et vis une mare de sang de l'autre côté de la route. Encore un de ces "accidents"...Comme à mon habitude, je cherchais des yeux l'homme et la fillette tout en me rémémorant une phrase que Kuro m'avait dite récemment quand je lui en avait parlé:
"Ah oui! Je les ai déjà vus moi aussi! C'est un mototsumitama et sa contractante et ce sont effectivement eux qui sont à l'origine de tous ces crimes mais ils ont entièrement raison car tous ceux qu'ils éliminent sont des Alter Egos: des êtres censés mourir pour avoir croisé leur double mais qui s'accrochent tout de même à la vie."
A ce moment-là, je n'avais pas remis en cause l'opinion de Kuro mais je n'étais pas vraiment d'accord...ayant une partenaire mototsumitama également moi aussi, je me demandai si on aurait à faire ça un jour...je n'éspère pas...
Une voix grave dans mon dos me sortit de mes pensées:
"Bonjour..." 
Oui, c'était un grand homme aux cheveux gris...
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Je tournais la clé dans la serrure puis entrais en m'effaçant juste derrière la porte pour qu'ils puissent à leur tour pénétrer dans le miniscule appartement.
KURO: "Ah Keita tu es enfin rentré! J'ai très faim tu s..."
Elle venait tout juste d'arriver dans le hall d'entrée et s'imterrompit à la vue d'"Excel" (la fillette) et "Steiner" (L'homme). Sa bouche décrivit un O mais à ma grande surprise ses yeux s'illuminèrent comme si recevoir deux criminels dans son appartment était le plus grand bonheur du monde. 
KURO: "Je vais faire du thé!"
Et elle disparut à nouveau. Je poussai un long soupir et me tournai vers nos ..."invités".
MOI:"Venez dans le salon ça sera mieux je pense..."
Ils me suivirent sans dire un mot. 
Nous nous installâmes à la table basse et peu après Kuro accourut avec quatre tasses et une théière. Elle servit à boire à tout le monde avec une grande satisfaction. Elle ne devait pas avoir croisé de mototsumitama depuis très longtemps...Quand Excel et Steiner commencèrent à boire un silence pesant s'installa mais Steiner ne tarda pas à le rompre. Il reposa sa tasse dans la minuscule assiette et commença:
"STEINER: Bon...nous allons mettre les choses au clair dès maintenant...premièrement, nous n'avons aucunement l'intention d'arrêter de tuer les Alter Egos."
J'étais estomaqué! Il lit dans mes pensées ou quoi?
"STEINER:Et deuxièmement...si nous t'avons demandé de venir ici Keita, c'est pour une raison bien précise et pas seulement pour boire un thé."
Je refermai ma bouche qui s'était ouverte sous l'effet de la surprise, et jetai un oeil à Kuro. Elle était réstée impassible à la première déclaration mais avait failli s'étouffer dans son thé à l'écoute de la deuxième...elle semblait à présent très inquiète.
STEINER:"Alors...je vais faire court parce qu'on a pas mal de boulot moi et Excel...il y a quelques années, un clan entier de mototsumitama a été décimé sur la petite île d'Ogenki...
MOI: Ah...c'est très triste comme histoire mais je ne vois pas du tout en quoi ça nous concerne...
STEINER: Tais-toi et laisse moi terminer. Nous faisons partie de l'association The Noble One et certains de nos..."collègues" étaient sur les lieux et ont pu prendre cette photo avant de mourir.[Il sortit un bout de papier de sa poche et nous le tendit]"
 
PDV DE KURO:
 
STEINER: Tais-toi et laisse moi terminer. Nous faisons partie de l'association The Noble One et certains de nos..."collègues" étaient sur les lieux et ont pu prendre cette photo avant de mourir, elle représente les criminels...l'homme sur cette photo se nomme Hiyo...mais la femme n'est pas identifiée...enfin bref ce n'est pas important...il faut qu'un mototsumitama se rende sur les lieux car tout porte à croire qu'il s'y passe quelque chose. Hors, personne dans The Noble One n'accepte cette tâche apparement trop difficile donc nous n'avons plus vraiment d'autre choix que de demander à des étrangers...comme vous.
MOI: Hmmm...et bien...c'est l'oeuvre du clan Shishigami n'est-ce pas?
STEINER: Oui, Hiyo en est un membre très célèbre.
MOI: Dans ce cas nous allons y aller! Enfin...tu es d'accord Keita?"Je jetai un coup d'oeil à Keita mais...celui-ci semblait n'avoir rien écouté de tout ce que Steiner disait, ses yeux grands ouverts étaient fixés sur la photo et il avait l'air plongé dans une réfléxion intense.
"MOI: Keita...?
KEITA(murmurant):c'est...ma...mère...
MOI: Quoi?"
Très soudainement, Keita se redressa, il était redevenu normal mais son visage s'était fermé comme s'il n'était plus qu'un robot incapable de ressentir des sentiments.
KEITA:" C'est ma mère. Sur la photo c'est ma mère. Et ne vous inquiétez pas nous allons y aller pour arranger toute cette histoire.
MOI: Mais...Kei...
STEINER: Très bien nous comptons sur vous dans ce cas."
Il se leva, me remercia pour le thé et s'en alla sous mon regard terrifié. Mais sa contractante ne bougea pas, alors que l'homme était déjà dehors, elle fixait Keita comme si elle l'analysait. Soudainement, elle se leva, extirpa quelque chose qui ressembait à une bague de sa poche et la mit sur le table juste en face de Keita.
EXCEL:"Tu en auras peut-être besoin..."
Puis elle se tourna vers moi, me remercia et s'en alla à son tour.
 

Chapitre 9:

 
 
 
Après le départ d'Excel et Steiner, Keita s'était levé, avait pris la bague et s'était enfermé dans sa chambre. Il n'agissait vraiment pas comme d'habitude...Enfin c'est plutôt normal après avoir vu une photo de sa défunte mère en compagnie d'un tueur de Mototsumitamas qui en plus fait partie du clan Shishigami. Le clan Shishigami, le plus puissant clan de mototsumitamas du japon mais tant méprisé...pour eux le seul clan qui vaut le coup de survivre est le leur, ils tentent de rallierle plus monde possible et créent également des extensions tribales: un humain avec lequel un mototsumitama a partagé ses pouvoirs. C'était d'ailleurs une extension tribale du clan Shishigami qui m'avait attaquée le jour où j'ai conclu un pacte avec Keita. Et je sais (malheureusement) parfaitement ce qu'il me veut et pourquoi. J'avais tout raconté à Keita, sauf ça, sauf la raison pour laquelle le clan Shishigami veut me tuer...La sortie plutôt brutale de Keita de sa chambre imterrompit le cours de mes pensées.
KEITA: "Bon...On y va quand à Ogenki?
MOI: Que...Quoi?
KEITA: O-GEN-KI! On y vas quand?
MOI: Je...tu sais tu n'es pas obligé d'y aller hein...ce n'est qu'une histoire entre le clan Shishigami et moi..."
Keita s'assit, il semblait s'être calmé et une expression de surprise s'est affichée sur son visage.
KEITA: Comment ça?
MOI: Je...je t'ai fait nouer un pacte avec moi sans te demander ton avis...je...je n'ai pas le droit de te forcer à me suivre dans des situations dangereuses en plus..."
Mes mains s'étaient crispées sur mes genoux, je tournai la tête. Keita affichait un sourire compatissant.
KEITA: Ce n'est pas toi qui m'avait dit qu'un mototsumitama et son contractant sont sensés être tellement unis qu'ils peuvent voir dans les pensées de l'autre?
Pendant un instant je crus mes larmes allaient franchir mes yeux mais heureusement (ou malheureusement), keita se laissa tomber sur ses mains en arrière et ajouta:
KEITA: De toute façon j'suis obligé d'y aller si je veux découvrir ce qu'y faisait ma mère..." 
Pfiou...Heureusement qu'il a vite changé de sujet, autrement je m'en serais pas sortie...il aurait découvert mes vrais sentiments et c'est encore beaucoup trop tôt...
 

Chapitre 10:

PDV Akane:
Ca fait maintenant un mois que je n'ai plus eu de nouvelles de Keita...il se fiche donc totalement de moi depuis qu'il a sa Kuro! Sincèrement! C'est n'importe quoi! Elle lui fait riquer sa vie en permanence mais il la préfére tout de même à moi! Moi qui lui fait mener une vie paisible depuis que sa mère est morte! Aujourd'hui j'ai décidé de tirer les choses au clair avec lui! 
Arrivée devant l'immeuble, je composai le code que je connaissais par coeur à force de venir rendre visite à Keita. Je montais les marches une à une et passais les paliers sans m'en rendre compte. Finalement j'arrivais devant la porte de Keita sans avoir eu le temps de bien réfléchir à ce que j'allais lui dire et je sentis de l'inquiétude monter en moi. Mais rapidement des voix venant de l'autre côté de la porte me sortirent de ma torpeur et je plaquai mon oreille contre le bois pour entendre ce qu'ils disaient.
Je ne comprenais pas tout mais je réussis à comprendre que Keita avait vu sa mère sur une photo et que lui et Kuro allaient à Ogenki...Ogenki! Mais c'est là où on a grandi moi et Keita!
PDV Kuro:
Nous sommes arrivés à Ogenki. Keita a dit qu'on allait loger chez son grand-père, j'éspère qu'on trouvera des indices. En ce moment on est dans une voiture et on se dirige vers le centre-ville. Là où habite Mr Ibuki.
KEITA: Bon je crois qu'on va s'arrêter prendre de l'essence parce qu'on commence à cruellement en manquer.
On s'arrêta à une station du groupe Kaionji et Keita descendit de la voiture. Il avait presque finit de faire le plein quand j'entendis une voix m'interpeller.
???: Eh toi! La Mototsumitama!
Je tournai la tête en même temps que Keita, surprise. Devant le voiture se tenait une femme aux cheveux bruns et au regard bienveillant.
???: Ca fait vraiment longtemps que je n'ai pas vu de mototsumitamas à Ogenki! Ca vous dit d'aller faire un tour chez moi?
J'étais enthousiaste et je jetais un regard plein d'espoir à Keita. Celui-ci soupira et acquiesça briévement.
La maison de Mikami (la femme) était agréable et chaleureuse. Elle possédait deux étages et ses murs étaient couverts d'une peinture marron très épaisse.
 
MIKAMI: Vous voulez quelque chose à boire?
MOI: Je suis pour!
 
Mikami sourit puis s'avança vers un placard et en sortit trois verres. Elle y versa de l'eau puis alla chercher des feuilles qu'elle mis dedans je pense (je ne voyais que son dos). Enfin, elle se retourna et nous tendit les verres avec un grand sourire. Je le portais à mes lèvres et allais boire une première gorgée quand j'entendis la voix de keita (que je n'avais pas entendu depuis qu'on avait quitté la voiture)
KEITA: Ne bois pas ça Kuro.
Je tournai vers lui un regard surpris. Il regardai fixement son verre, qu'il reposa calmement sur la table, puis leva les yeux vers Mikami, qui affichait une expression d'horreur mêlée de surprise.
KEITA: C'est un piège.
 

Chapitre 11:

Le visage de Mikami se tordit en un sourire sarcastique.
MIKAMI: Sincèrement, vous êtes sympathiques on aurait pu devenir amis.
Elle posa son verre et retira l'élastique qui retenait ses cheveux en une queue de cheval.
MIKAMI: Mais les ordres sont les ordres.
Sans que je la voie approcher, elle se jeta sur moi et m'accrocha par la taille. Je me sentis créer un trou dans la porte et vis du coin de l'oeil un Keita horrifié qui visiblement ne s'attendait pas du tout à ça. Puis j'atteris dans le sable, totalement au service de Mikami.
 
MIKAMI: Vraiment...quel gâchis! Mais je n'ai pas le choix. J'ai beaucoup de choses très chères à payer et si je ne remplis pas correctement mes missions, je serais vite à sec.
 
Elle leva son poing mais je fus plus rapide et lui donnai un coup de genoux dans le ventre. Profitant de son état de surprise, je m'échappai de la pression de ses poignets et me relevai. Je vis Mikami esquisser un sourire pis se relever également. Derrière elle, Keita sortait de la maison.
 
KEITA: Kuro! Ça va?
 
J'approuvai d'un signe de tête.
 
MIKAMI: Donc nous allons nous battre? Pfff...et moi qui comptais seulement vous empoisonner...
MOI: Qu'est-ce que tu nous veux?
MIKAMI: Moi je veux juste capturer Kuro. C'est l'ordre qu'on m'a donné. Toi [Elle se tourna vers Keita], tu peux partir tu n'es pas dans le contrat.
Keita ne bougea pas, à mon grand soulagement. Il fronça les sourcils.
KEITA: Kuro...elle m'énerve sérieusement la vieille la...dépêche toi de lui régler son compte s'il te plaît.
Après les derniers mots de Keita, je sentis de l'énergie affluer en moi. SON énergie. C'est la synchronisation. Cette fois ce fut mon tour de sourire en voyant la peur de Mikami. Mais malheureusement elle reprit vite contenance.
MIKAMI : De toute manière,  même synchronisés vous ne me battrez pas !
Comme pour accorder les gestes à la parole, elle se jeta sur moi. Etant deux fois plus rapide qu’avant, je l’esquivais sans mal et la frappai dans le dos. Elle tomba sur le ventre et je m’assit sur elle afin qu’elle ne puisse plus se relever.
MOI : Laisses-nous partir et nous ne te ferons rien.
MIKAMI (riant) : Ecoutes petite…premièrement…j’ai beaucoup trop de fierté pour abandonner comme ça. Et deuxièmement…IL ME FAUT CET ARGENT ! 
Elle se débattit mais je la tenais fermement.  Je jetais un regard à Keita qui n’avait pas l’air de savoir mieux que moi quoi faire.
MOI : S’il te plaît…laisses nous partir.
MIKAMI : C’est hors de…
??: Mikami ?!?
Nous tournâmes tous les trois la tête vers la maison, d’où un homme aux cheveux gris était sorti. Il se soutenait à l’aide d’une canne et…des veines…des veines étaient visibles partout sur son visage et sur son corps. Impossible…comment a-t-elle pu…comment a-t-elle pu faire de lui un…
MIKAMI : Shingô ! Qu’est ce que tu fais la ?! Rentre tout de suite à la maison !
MOI : Cet homme…c’est ton contractant ?
MIKAMI : Et alors ? Qu’est ce que ça peut te faire ?
Soudain, une colère noire m’envahit sans que je puisse la retenir.
MOI : TU ES IGNOBLE ! Comment as-tu pu allonger de force la vie de ton contractant et en faire un « mort-vivant » ?!
Je les regardai un par un, ils étaient tous choqués. Tant pis !
MOI : Tu prends les humains pour des objets dont tu peux te servir à ta guise ?! Et c’est pareil : pour cette histoire de mission ! Tu n’as pas de principes ! Tu es indigne de porter le nom de Mototsumitama !!
J’allais continuer mais un murmure me coupa.
MIKAMI : Ne me fais pas rire…
Elle releva la tête et se mit à crier.
MIKAMI : Ne viens me parler de l’honneur des Mototsumitamas ! Et toi avec tes belles parloes, pourquoi as-tu noué un pacte ?!
Hein ?! Mais qu’est ce qu’elle raconte ?
MIKAMI : En pactisant avec des humains on peut obtenir une plus grande quantité de Terra ! C’est pour ça que tu l’as fait non ? Pour augmenter ton potentiel de combat !
J’allais répondre mais elle continua.
MIKAMI : Sinon pourquoi une fière mototsumitama s’abaisserait-elle à nouer un pacte avec un humain ? En quoi serais-tu différente ? Hein, Kuro ?!
MOI : Ce n’est pas…
MIKAMI : Tous ces moralisateurs parmi les Mototsumitamas…Ils te disent de partager le destin des contractants, mais les abandonnent dès que leur espérance de vie arrive à terme ! C’est ça la fierté des Mototsumitamas ?! Très peu pour moi, Merci ! D’ailleurs toi-même tu ne fais rien d’autre qu’utiliser cet humain. Moi, je refuse…d’abandonner on contractant…je ferai n’importe quoi…pour que Shingô continue à vivre ! VOILA MES PRINCIPES !!
MOI : TAIS-TOI ! Tu n’espères tout de même pas me convaincre avec tes justifi…
Mais je me tut. D’un seul coup, le flux d’énergie avait été coupé. Je me tournai vers Keita.  De son visage n’émanait plus aucune envie de battre Mikami.
MOI : Kei…Keita ?
KEITA : Tu veux bien m’en dire un peu plus s’il te plaît ?

Chapitre 12 :

PDV Keita :
« Tu ne fais rien d’autre qu’utiliser cet humain ! »
Après ça, mon cerveau a été comme coupé, je n’ai plus rien entendu. C’est vrai ça ? Elle se sert de moi ? Mon envie de battre Mikami s’était entièrement estompée. La synchronisation a été coupée et Kuro s’est enfin tournée vers moi.
KURO : Kei…Keita ?
MOI : Tu veux bien m’en dire un peu plus s’il te plaît ? 
Kuro afficha une expression déconfite.
KURO : La synchronisation a été coupée…parce que tu ne fais plus confiance ?
Sa voix s’était éteinte sur les derniers mots et elle semblait sur le point de fondre en larmes mais ça ne me faisait plus rien. Elle se servait de moi ! J’allais lui répondre mais je fût interrompu par Mikami qui s’était échappée de l’étreinte de Kuro durant son court moment de faiblesse.
MIKAMI : Ha ! Tu me fais bien marrer ! Tu as noué un pacte avec lui alors que vous vous faites à peine confiance ? Dommage pour toi Kuro, ton choix de partenaire te sera fatal !
Mikami saisit le bras de Kuro pour l’immobiliser puis lui mit un coup de pied dans le ventre et un coup de poing au visage. Elle continua ainsi mais j’étais bien trop occupé par mes pensées…Pourquoi aurait-elle noué un pacte avec moi si ce n’étais pas pour acquérir plus de puissance ? J’ai été si stup…
??: Pourquoi n’essayes tu pas de comprendre mon garçon ? Avec cette faculté que tu possèdes…tu devrais pourtant savoir…
Mais…d’où vient cette voix ?! Je regardais tout autour de moi avant d’enfin comprendre que la voix résonnait dans ma tête.
??: …dans quel état d’esprit cette mototsumitama…ta partenaire…a noué le pacte !
Quoi ?!
« Hors de question que je le laisses mourir par ma faute ! »
« Keita va me nourrir, Keita va me loger et je dormirais dans le lit de Keita! »
Et son sourire…un sourire si innocent et en même temps si fort que dès la première fois que je l’ai vu, j’ai pensé qu’il pourrait bouleverser le destin de la planète…et j’avais raison…oui…comment j’ai pu douter d’elle ne serait-ce qu’un seul instant ?!
??: Elles aussi sont des êtres doués d’émotions ! Un contractant se doit de partager son cœur avec sa Mototsumitama !
Je tournai la tête vers l’homme qui était sorti de la maison…Shingô…il me souriait…
Shingô : Allez ! C’est un cadeau que je te fais ! Retournes combattre à ses côtés !
Durant une fraction de secondes, je restais stupéfait. Mais quand mon regard tomba une nouvelle fois sur Kuro se faisant passer au tabac par Mikami, mes poings se serrèrent d’eux-mêmes et je n’eus qu’une envie…le revoir...Revoir son sourire. A cette pensée, j’entendis la voix de Kuro affluer en moi.
KURO : Je n’en peux plus…Elle va finir par me tuer…je t’en supplie Keita…donnes-moi…
Elle réclame…
KURO : PLUS DE PUISSANCE ! 
PDV Kuro : 
Mikami s’est éloignée…je n’en peux plus elle Elle va finir par me tuer…je t’en supplie Keita…donnes-moi…
Je me relevai et levai le poing…
PLUS DE PUISSANCE !
…Que je rabattis sur la poitrine de Mikami.
MOI : Exceed !
Mikami fut expulsée de l’endroit où elle se tenait avant.
PDV Mikami :
J’atterris dans la poussière…Qu’est ce qui s’est passé ?! Comment nt-ils pu…Ils ont activé la synchro et l’exceed en même temps ?! La voix  de Kuro me fit relever la tête.
KURO : C’était…mon exceed ? (se tournant vers Keita) Keita ! Tu as vu ?! C’était mon exceed ! Hm…Kei…Keita ?
Keita avait le teint livide et semblait se retenir de quelque chose…je compris vite de quoi, quelques secondes plus tard, il tomba à genoux et vomis…Evidemment ! Ils ont activé l’exceed et la synchro en même temps ! Il est même étonnant que ce garçon n’y ai pas laissé la vie ! 
Il faut que je profite de sa faiblesse ! Je tentai de me relever mais…Je n’ai plus de force dans les jambes ?!
KURO : C’est fini Mikami…
Hein ?! Comment s’est-elle retrouvée devant moi ?! Avant que je ne le comprenne elle m’avait mis un coup de poing  dans le visage, elle en enchaîna encore deux ou trois autres. Gh…C’est mal engagé… Si seulement je pouvais me synchroniser…Soudain la voix de Shingô retentit dans ma tête :
SHINGO : Aurais-tu oublié ton partenaire Mikami ?
MOI : Hein ? Mais si on se synchronise ton corps ne tiendra p…
SHINGO : Tu crois vraiment que je suis tombé aussi bas ?
Je tournai la tête vers lui…il me souriait…un sourire si bienveillant et si confiant que je ne pus que m’y noyer…
KURO : C’est bon…cette fois…c’est la FIN ! 
Elle leva le poing.
SHINGO : Fais vite…Mikami…
Elle l’abattis. Je souris
MOI : Je te fais confiance…Shingô…
PDV Kuro : 
J’abattis une dernière fois mon poing sur Mikami. Je sentis le contact. C’est bon…cette fois j’ai gagné…mais une voix me contredit une fois de plus :
MIKAMI : Ça fait vraiment longtemps que je ne me suis pas synchronisée…
J’enlevai mon poing, surprise.
MIKAMI : …et que je n’avais pas activé mon EXCEED !
Elle se jeta une énième fois sur moi et une fois de plus j’étais à terre. J’en avais tellement l’habitude que je sentais à peine les coups. Je sentais pourtant que sa masse corporelle avait augmenté et qu’elle me frappait plus fort qu’avant…il faut que j’ai une ouverture.
KEITA : Kuro ! Frappe-la! Vas-y! Est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider?
Non…Attends juste que j’aie une ouverture…
MIKAMI : Le coup de grâce !
Ok…j’ai pas eu à attendre longtemps…Le plus rapidement possible, je la frappai.
MOI : EXCEED !
Elle partit en arrière avec une expression surprise sur le visage et je crut que cette fois c’était vraiment terminé. Mais elle revint et me donna son… « coup de grâce »…sauf que mon plan avait marché…je ne voulais en arriver jusque-là mais…je n’ai pas eu le choix…
PDV Mikami :
Encore son exceed…mais cette fois j’ai suffisamment d’énergie pour résister. Je lui donnais mon coup de grâce. Ha ! C’est bon…j’ai gagné !
MOI : Tu vois Shingô ? Quelque soit l’adversaire nous le battrons toujours…je le sav…
La voix de Shingô retentit soudain dans ma tête :
SHINGO : Merci Mikami.
Hein ? Shingô apparut brusquement devant mes yeux dans une aura de lumière. Mais ce Shingô la…ce Shingô là était jeune…
SHINGO : JE n’aurais pas pu rêver meilleure partenaire que toi.
Shingô se mit à avancer vers moi. Il vieillissait de plus en plus…
SHINGO : N’en veut pas à cette fille…Elle nous aura permis de combattre côte à côte une dernière fois…
Il passa devant moi et continuai à marcher dans mon dos. Mes yeux commençaient à me piquer. Shingô s’arrêta. Se retourna vers moi. Et me souris.
SHINGO : Adieu, Mikami…
L’aura de lumière disparut aussi brusquement qu’elle était venue. Affolée, je me tournais vers Shingô, il était à terre…
MOI (murmurant) : Non…
Je me précipitai vers lui.
MOI : SHINGOOOO !
Les larmes dévalaient mes joues. Je me jetai à genoux et pris Shingô dans mes bras.
MOI : Shingô…Allez Shingô, ouvre les yeux ! C’est pas drôle comme blague…Shingô !
Je me mis à le secouer mais Kuro m’interrompit.
KURO : C’était ce qu’il voulait…
Je me retournais, le visage toujours mouillé par mes larmes. Elle s’était relevée et me regardais que je ne lui connaissais pas. On y voyait de la peine mais aussi une expression de …maturité.
MOI : Qu…qu’est-ce que tu en sais ? C’était pas toi sa contractante à ce que je sache ?!
KURO : Tu…mais tu ne comprends pas pourquoi jusqu’à la dernière minute il n’a rien fait pour brider ton exceed ?!
MOI : Je…Non….TU MENS ! C’est impossible…
Mais une phrase de Shingô juste après qu’on ai noué notre pacte des dizaines d’années auparavant me revint en mémoire contre ma volonté
« Les Mototsumitamas vivent infiniment plus longtemps que les humains ? Ca veut dire que je mourrais avant toi ! Dans ce cas...fait au moins en sorte que je tire ma révérence avec classe ! »
Non...je détachai lentement mon regard de Kuro et enfouit ma tête dans les cheveux de Shingô.
MOI : Non...Non Shingô...partir comme ça...ça n'a rien de classe...
 

Chapitre 13 :

PDV Kuro : 
On avait repris la route depuis maintenant une demi heure environ. C'était toujours Keita qui conduisait bien qu'il semblait sur le point de vomir. On n'avait pas échangé un mot depuis qu'on avait quitté Mikami mais je trouve que c'est très bien comme ça...même si en ce moment j'ai vraiment besoin de parler...j'ai tué un homme...j'ai mis un terme à la vie d'un homme qui ne m'avait absolument rien demandé...je n'ai pas le droit de juger les gens comme ça...je...peut-être que c'est de la famille en fait...déjà mon frère...
KEITA : A quoi tu penses ? T'as l'air bien préocuppée.
MOI : Je...Quoi?Non non je pense juste qu'on a eu de la chance de s'en tirer vivants...
Il me regarda d'un air suspicieux mais, à mon grand soulagement, changea de sujet.
KEITA ; Mouais...moi je me demande surtout ce qu'elle nous voulait cette folle...
MOI (murmurant) : je crois le savoir...
KEITA ; Quoi ? Tu le sais ? Ben vas y dis le moi. 
MOI : Euh...non...au fait je tiens tout de même à te rappeler que c'est à moi qu'elle en voulait et pas à toi...
Keita me regarda un moment puis se retourna une nouvelle fois vers la route.
KEITA : Bon...Ecoutes Kuro...j'ai fait...énormèment d'efforts pour te comprendre...pour comprendre le fonctionnement des mototsumitamas et je suis arrivé à la conclusion que nous deux on ne doit faire qu'un donc...si Mikami te menace elle me menace aussi. Mais si j'ai tort dis le moi tout de suite.
Durant un long moment on n'entendit que le grondement de la voiture sur la route. Il a raison...Il a tellement raison ! Je suis vraiment bête ! C'est moi la Mototsumitama et c'est moi qui oublie comment fonctionne le pacte !
MOI : Si...Si tu as raison et j'ai tort.  Cette affaire te concerne autant que moi. Mais tu as tout de même tort sur un point...
Keita sourit.
KEITA : Ah oui ? J'ai tort moi ? Tu oses dire que moi...
MOI : Ce n'est pas Mikami qui m'en....qui nous en veut.
KEITA : Hmmm...mais tu as dit savoir qui c'est tout à l'heure alors pourquoi tu ne me dis rien ?
MOI : Euh...oui bien sûr...on ne doit pas avoir de secrets tout les deux n'est ce pas ? Bah oui c'est moi qui te ment...j'ai pas à te mentir pas vrai ? Donnes moi une seule raison pour que je te mentes !
Je me parlais plus à moi-même qu'à Keita et il me regardai comme si j'étais folle.
KEITA : Bon c'est bon dis le tu vas pas mourir.
MOI :  Ok...Ok...C'est bon...En fait je suis du clan...Sh...
CRSHHHHHH.
MOI : ...mi.
KEITA : Pfou...j'ai rien entendu avec le crissement des pneus...Tiens ! Voila Grand-père. Viens on en parlera plus tard.
Il sortit de la voiture, un grand sourire scotché sur les lèvres. Son grand-père était un homme grand avec des chevaux blancs courts et une barbe naissante. Quand il vit Keita, il paru surpris mais ses yeux ne reflétaient aucune trace de joie. Au contraire il semblait légerement contrarié. Keita dut s'en apercevoir puisqu'il avait précipitamment baissé les bras qu'il avait levés dans le but d'enlacer son grand-père. Ce dernier ne fit pourtant rien pour que son petit-fils se ressaisisse car sa tristesse devenait visible. Son visage restait toujours aussi froid et impassible et bientôt, j'en découvrit la cause. Edlle venait d'apparaître dans l'encadrement de la porte, sa chevelure rousse ondulée s'agitant au gré du vent. Le visage d'Akane se tranforma en une grimace de colère lorsqu'elle me vit mais pris un air doucereux quand elle vit Keita. D'ailleurs ce dernier était le seul ici à ne rien comprendre de ce qui se passait. Il jetait des regards perdus à tout le monde et ce fut sûrement ça qui incita son grand-père à radoucir ses traits et à lancer du ton le plus hypocrite du monde :
MR IBUKI : Bienvenue à la maison Keita ! Excuse moi de ma réaction, ce n'était rien d'autre que de la surprise ! 
Il sourit à Keita et lui ouvrit ses bras. Keita sembla hésiter un instant. Un instant durant lequel j'éspèrais de tout mon cœur que Keita fasse demi tour...Mais évidemment...Quelques secondes plus tard mon contractant s'abandonna dans les bras de son grand-père.
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Pendant que Keita parlait avec son grand-père je m'étais assise dans l'herbe, en en caressant le bout. Le seul à ne pas avoir compris ce qui s'était passé durant notre absence était bien Keita. C'était pourtant évident...Akane est là ce qui signifie qu'elle a entendu notre conversation avec Excel et Steiner. Ensuite elle s'est rendue ici...à Ogenki. Et pour le regard froid et noir du grand-père...je me redressais subitement. Qu'est ce que cette folle était allée raconter à Mr Ibuki ?! La seule explication serait qu'elle aussi aime Keita...et ainsi elle aurait dit que je lui ai volé...mon visage s'étira en un sourire qui disaparut aussitôt que j'entendis les rires de Keita et Akane à la porte de la maison.
AKANE : Oui ! Je m'en rappelle ! 
Son regard tomba sur moi et un éclair noir passa dans ses yeux. La voix du grand-père résonna dans la maison.
MR IBUKI : Akane ! Va chercher de l'eau à la source s'il te plaît !
Elle détacha son regard de moi.
AKANE : D'accord ! (se tournant vers Keita) Tu viens avec moi ?
N'ayant aucune envie d'entendre la suite de la conversation, je replongeai mon attention sur l'herbe et sans que je le veuille mes pensées se recentrèrent sur le meutre de Shingô. Rapidement, mon moral tomba tellemtn bas que je ne sentis la présence de Keita que quand il parla :
KEITA : Qu'est ce qu'il y a ?
Je relevais brusquement la tête et la seule stupidité que je trouvai à dire fut : 
MOI : T'es pas parti avec Akane ?
Je le vis rougir. 
KEITA : Je...Je n'en avais pas envie.
Contre mon gré, mes lèvres s'étirèrent en un sourire avant que Keita ne renouvelle sa question.
KEITA : Qu'est ce qu'il y a ?
MOI : Je...rien....
KEITA : Ca va...tu peux me le dire non ? Je vois bien que t'es bizarre depuis qu'on a quitté Mikami.
MOI : J'ai tué un homme.
Les mots étaient sortis tout seuls et la tristesse me regagna. Keita avait tourné la tête, visiblement il s'attendait à tout sauf à ça...
KEITA : Qui ? Shingô ?
J'acquiesçai, le regard fixé dans l'herbe. Mais Keita me prit le menton entre les doigts et me força à le regarder dans les yeux.
MOI : Qu'est ce que tu...
KEITA : Kuro... redis moi encore une stupidité pareille et...
MOI : Mais...
KEITA : Moi je ne vois pas où tu l'as tué. Moi, tout ce que j'ai vu quand il est parti ...c'est une lueur de libérté.
MOI : Keita...tu...
KEITA : Tu l'as libéré Kuro...pas tué. Libéré.
Il me lâcha le menton et je laissai tomber ma tête sur son épaule.
MOI : Merci...
KEITA : Merci de quoi ?
MOI : Merci de ne pas m'avoir répondu ; « Ah oui tu l'as tué...ouais t'as raison c'est mal »
Je le sentis rire et souris moi aussi.
KEITA : Je suis ton contractant...tu sais bien que je ne t'abandonnerais jamais...jamais...
Mes yeux se fermèrent doucement à l'entente de cette promesse, et me laissant bercer par le bruit de la rivière lointaine je m'endormis.

Chapitre 14 :

Un cri perçant me réveilla. Keita se trouvai toujours à mes côtés et lui aussi avait été alerté par le cri.
MOI(me levant) : Keita ! Viens, ça venait de par là !
Son regard était sérieux et il acquiesça avant de me suivre. On longea la route en courant. Elle nous menait vers la rivière . Après une bifurcation à droite j'eus une vision d'horreur. : Akane était étendue dans une mare rouge, les yeux grands ouverts. Je me retournais et vis Keita avec la même expression horrifiée que moi.
KEITA : Que...Qu'est ce que...Qui..
Il se précipita vers le corps sans vie de son amie mais avant qu'il ait pu le toucher il fut suspendu par un pied dans les airs à l'aide d'une corde.
??: Vous êtes ses amis ?
MOI : Je...Pourquoi vous l'avez tuée ?!?
Les possesseurs de la voix se montrèrent. Je sentis deux mototsumitamas : une fille et un garçon. Peut-être un frère et une sœur. Je m'apprêtais à parler mais tandis que l'un me joignait les mains, l'autre me fit une balayette et je me retrouvais à mordre la poussière.
KEITA : Kuro ! 
??: J'en conclus donc que vous êtes ses amis...
Sa voix était glaciale et tout portait à croire qu'Akane avait fait quelque chose de très mal. Soudainement je sentis une lame en fer froide sous ma gorge et sentis d'abord une goutte puis un flot de sang couler.
??: Enfin bon...Nous avons tué Yuki tout simplement parce que c'est la femme de Reishin Shishigami, le gérant du clan Shishigami.
La surprise me fit lever la tête, je voulus parler mais ils me baillonèrent avant de s'éloigner, me laissant attachée sans que je puisse me libérer.
La plaie dans ma gorge me faisait un mal de chien même si le couteau responsable avait été  retiré. Au loin je voyais qu'ils détachaient Keita. Mais qu'est ce que c'était que ce couteau? Je vois flou...et non...en fait je ne vois pas flou puisque je ne vois tout simplement plus rien et d'ailleurs...ma tête retomba sur le sol froid et puis plus rien...
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Mes yeux s'entrouvrirent lègérement, je ne distinguais pas tout mais je savais que j'étais allongée dans une pièce très éclairée et que trois personnes étaient penchées sur moi. Evidemment, dans ma tête, ces trois personnes étaient: Keita, Akane et le grand-père. Mais quand ma vision se précisa, je découvris Keita, et deux mototsumitamas. La vision de ces deux personnes raviva ma mémoire et je me redressai d'un coup, déclenchant des douleurs dans tout mon corps en même temps.
MOI: Akane!
Ils avaient tous les trois sursauté en même temps que moi et pendant que Keita me criait de me rallonger, les deux autres s'étaient repliés vers le fond avec un air de culpabilité sur le visage. Une fois rallongée, j'interrogeai Keita du regard quant aux deux personnes présentes dans la pièce.
KEITA: Ne t'inquiètes pas. Elles sont...si je peux le dire...nos alliées...
Il leur jeta un regard noir et je dût le tirer par la manche pour qu'il reporte de nouveau son attention sur moi.
KEITA: Oui oui c'est bon...je vais t'expliquer...
Il poussa un long soupir avant de commencer:
KEITA: Bon...elles ont tué Akane...
MOI: Et tu n'es pas triste?
KEITA: Pour te dire la vérité...elle comptait beaucoup pour moi avant...mais je pense qu'elle est mieux là où elle est maintenant...
MOI: Je...ah oui?
KEITA: Oui...Grand-père m'a raconté ce qu'elle lui avait dit...
Son regard se durcit subitement.
KEITA: Elle lui a dit vraiment n'importe quoi! Comme quoi on était ensemble avant mais que t'es arrivée et que t'as tout gâché entre nous! C'est pour ça que grand-père nous lançait ces regards terrifiants...tous ça à cause d'elle...
Je posai une main sur son bras crispé et lui fit signe de se détendre et de continuer son histoire.
KEITA: Pardon...donc...Kakuma et Makana ont tué akane mais j'ai décidé de ne pas trop leur en vouloir car après tout ce n'était qu'une erreur et plus on a d'alliés mieux c'est. En plus...
Son visage devint sérieux.
KEITA: Elles font parti du clan qui a été décimé par l'homme et la femme de la photo.
Cette affirmation me fit l'effet d'un seau d'eau glacée et je les regardai avec plus de considération.
KEITA: Mais le truc c'est qu'ils voulaient pas m'écouter. Du coup ben...pour enfin leur dire que oui on était des amis d'Akane et que non ce n'était pas Yuki euh...j'ai du...
Je vis son regard se diriger vers sa main, la où la bague d'Excel brillait.
KEITA: Je sais pas ce qui s'est passé mais elle s'est mise à balancer des rayons blancs partout du coup ça a calmé ces deux idiots et ils ont enfin accepté de me m'écouter. Et j'imagine que tu veux en savoir plus sur Yuki? Oui...Ben y a pas grand chose à savoir en fait...c'est la femme de Reishin Shishigami, gérant du clan Shishigami...Euh...Kuro ça va pas?
L'évocation du nom avait fait remonter une foule de sentiments qui se pressaient de tous sortir sous forme de larmes, je devais être pathétique, là...les joues trempées et secouées de sanglots tous plus forts les uns que les autres... 
 
Mentalement je remerciais Keita de ne pas m'avoir assaillie de questions une fois calmée. Il s'est contenté de me regarder pleurer sans bouger. Il le savait. Il savait qu'un jour j'allais tout lui dire...c'est si dur...je ne veux pas...je veux l'effacer! Je veux effacer mon passé! Alors que je m'apprêtais à fondre de nouveaux en larmes, quelqu'un passa la tête timidement par  la porte.
MR IBUKI: Euh...bonjour. Vous vous êtes rétablie un peu à ce que je vois...tant mieux. Je viens pour vous dire que toute l'île d'Ogenki a été conviée à une soirée demain soir. Habitant ici en ce moment vous êtes un peu obligés d'y aller vous comprenez? Je ne voudrais pas vous forcer bien sûr mais bon... (il jeta un regard de reproche à son petit-fils et ajouta:) Il faut des tenues correctes. Des tenues de soirée quoi! Keita prommet moi que tu feras un effort je ne veux pas passer pour un blaireau.
Mon contractant poussa un soupir appuyé mais répondit le sourire aux lèvres:
KEITA: Je ferai des efforts, par contre (il me regarda:) Adresse-toi à elle, ça sera nettement plus compliqué!
 Puis il éclata de rire.

Chapitre 15:

La voiture du grand-père était très chaleureuse. Elle avait des teintes marrons claires et les sièges étaient en cuir noir. Kakuma et Keita avaient enfilé un simple jean mais qui contrairement à son habitude n'était pas troué et délavé et un polo gris clair un peu trop grands pour eux. Ils avaient dû prendre les affaires du grand-père de Keita. Quand à Moi et Makana, nous avions fouillé la valise d'Akane jusqu'à dénicher des vêtements à notre taille. La Mototsumitama blonde était très drôle quand elle s'y mettait et j'ai vraiment passé un bon moment. Moi, j'avais une robe blanche accompagnée d'une ceinture bleue foncé mais elle avait choisi la simplicité et avait opté pour un jean cinq fois tros grand pour elle avec un pull jaune pas plus à sa taille. L'étape cheveux avait posé beaucoup plus de problèmes. Etant des Mototsumitamas et n'ayant pas vraiment l'habitude de nous coiffer, nous cassions un sur un les peignes de grand-père, lui arrachant un juron plus fort à chaque fois. Finalement, nos cheveux respectivement blonds et noirs avaient été tressés sur le côté au prix de nombreux efforts.
Dans la voiture, le silence était total, si tout le monde stressait autant que moi je comprenais pourquoi...en revanche, la source du stress était totalement inconnue. Ce n'était qu'une soirée comme les autres, je n'ai aucune raison d'avoir peur...et pourtant tout mon corps me criait le contraire, j'avais le désagréable pressentiment que quelque chose d'horrible était là-bas...et j'avais raison. Après les trois-quarts d'heure de voyage, nous arrivâmes enfin. Nous étions en retard puisque il n'y avait personne sur le parking, tous les invités étaient à l'intérieur du bâtiment. Bâtiment dont se dégageait une énérgie bizarre...
Je jetais un regard inquiet à Keita qui m'interrogea du regard. Je secouai la tête négativement ne pouvant rien lui dire maintenant. En revanche, l'inquiétude de Kakuma et Makana était elle palpable ce qui me conforta dans l'idée que je n'hallucinai pas.
Le grand-père poussa la porte et nous entrâmes...c'est impossible...toute l'énérgie négative concentrée dans le milieu me fit l'effet d'un coup de poing à l'estomac. Quelqu'un m'aggrippa par le bras et m'entraîna à l'écart dans le renfoncement d'un mur. Je ne pris vraiment conscience de ma situation que quand il me parla:
KEITA: Qu'est ce qu'il y a? T'as l'air vraiment bizarre...
MOI: Je...Keita...ce sont...il n'y a que des subs! Ce ne sont pas tous les habitants de l'île qui ont été conviés! Mais des subs et uniquement des subs!!! 
Keita semblait estomaqué.
KEITA: Mais...pourquoi?
MOI: Je ne sais pas...
???: Tiens! Princesse! Si je m'attendais à vous voir ici!
Je me retournais brusquement et ce fût comme si de l'eau glacée s'était inflitrée dans mes veines. Je ne l'avais pas reconnu sur la photo et même si Steiner avait évoqué son nom je n'ai pas cru une seule seconde que ça pouvait être lui... mais ces cheveux blonds ne détrompaient personne...Hiyo...
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Nous surplombions tout le monde depuis une loge violette située en hauteur. J'étais encore sous le choc et Keita aussi apparemment puisqu'il n'arrivait à détacher ses yeux presque larmoyants de la femme qui nous suivaient partout, la femme de la photo...la mère de Keita d'après lui... Dans nos canapés mousseux nous regardions Hiyo s'apprêter à prendre la parole, son étérnel sourire scotché aux lèvres.
HIYO: Nous avons-involontairement bien sûr!-entendu votre conversation...vous voulez savoir la réponse n'est ce pas?
Son sourire s'étira encore et après lui avoir décoché un regard noir j'hochais fébrilement la tête. 
HIYO: Disons que...le clan Shishigami a certains espoirs qui lui appartiennent...ils sont...tous dirigés par la terra donc no coment princesse.
Il émit un rire léger mais froid qui me fit frissoner.
HIYO: Ce que nous faisons sur Ogenki n'est qu'un test bien sûr...éliminer tous les subs de la planète est très dur et nous voulons seulement voir si notre technique marche!
Mes cheveux s'hérissèrent sur ma nuque et je vis Keita se couvrir de chair de poule du coin de l'oeil.
MOI: Vous...vous n'avez pas le droit! C'est...ce sont des meurtres!
Le mototsumitama perdit son sourire et son visage devint si froid qu'il sembla glacer l'atmosphère à lui tout seul.
HIYO: Je me demande ce que tu ne comprends pas dans "no coment princesse"...
Il se leva brusquement.
HIYO: Nous agissons dans le seul et unique but d'aider la terra! Tu n'imagines même pas tout ce à quoi ton frère a dû renoncer pour pouvoir accomplir son destin!
Cette fois, la colère me submergea entièrement et ce fut mon tour de me lever en sursaut.
MOI: NE PARLE PAS DE MON FRERE COMME SI IL M'AVAIT RENDU SERVICE! IL N'A FAIT QUE TORTURER MON EXISTENCE DEPUIS 4 ANS MAINTENANT! IL N'EST PLUS CE QU'IL ETAIT AVANT IL N'A RENONCE A RIEN MAIS M'A PRIVEE DE TOUT...
Je m'interrompis, sentant les larmes couler sur mes joues et je me rassit en les essuyant d'un mouvement rageur.
MOI: Il m'a tout enlevé...
De brusques sanglots se mirent à me secouer sans que je ne puisse rien y faire.
MOI: Pourquoi?! POURQUOI?! Pourquoi...
Une main chaude se posa sur mon bras et je tournai vivement la tête en direction de mon contractant. Il me regardai, compatissant. C'est vrai...lui aussi n'était pas à son aise ici...à cause de cette femme...j'essuyai rapidement mon visage trempé de larmes sur le polo de Keita puis relevait la tête vers Hiyo. Un instant durant je crus voir une étincelle de peine dans ses yeux mais il se reprit si vite que je crus à une hallucination. D'un mouvement de tête je montrai la femme.
MOI: Qui c'est?
Un sourire réapparut sur le visage blanc de l'homme.
HIYO: Ne parle pas comme de Shinobu princesse, c'est ma contractante.
Je tournai les yeux vers Keita. Il semblait rassuré et en même temps triste...très triste...
HIYO: Bon...je suppose que vous ne voulez pas rester plus longtemps à cette fête...je vous raccompagne!
Il nous ouvrit la porte de la loge violette et nous sortîmes sur des jambes flageolantes.
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J'étais couchée dans l'herbe verte, à environ 200 mètres de la maison. La tête de Keita reposait contre la mienne, tranquille. Nous assimilions tout ce qui venait de se passer mais je savais que le silence ne serait pas long et qu'il allait falloir passer aux explications...
KEITA: Ma mère était la sub de Shinobu...
Il est plutôt rapide...Je n'aurai jamais réussi à tout déballer comme ça moi...
KEITA: Elle a été renversée par une voiture sous mes yeux...
J'entendais une boule se former dans sa gorge et me redressai, étant en position assise, il fit de même et se mit face à moi de sorte à pouvoir me regarder dans les yeux.
KEITA: Elle s'appellait Maki Ibuki...Elle était belle...forte...intelligente...drôle...et c'était ma mère...elle ne méritait pas de mourir comme ça...
Les larmes coulèrent enfin sur ses joues comme si elles ne demandaient que ça depuis 15 ans...depuis la mort de sa mère...
KEITA: Elle méritait une mort héroique...elle ne voulait pas mourir...elle n'a même pas pu se battre pour la vie...ce destin qui nous suit partout...on peut vraimetn pas y échapper?? C'est tellement injuste! 
Je pris ses mains dans les miennes. Ca me faisait bizarre de le voir pleurer...lui qui semblait si fort d'habitude...Il essuya ses larmes:
KEITA: Si j'avais le choix, je controlerais mon destin...
J'acquiesçai...sa phrase était criante de vérité.
MOI: C'est beau Maki...plus beau que mon nom...Shishigami...
Il releva la tête mais ne semblait pas si surpris que ça...Je me suis juré de ne pas pleurer...il n'avait pas besoin de me consoler en plus de la douleur de ses souvenirs ravivés.
MOI: Ma vie était si...parfaite...J'aimais mon frère...monfrère m'aimait...mon père était chef du clan et ma mère était comme une...une intérpréteuse de la volonté de la Terra.
Je me suis forcée à sourire.
MOI: Un jour ma mère a eu une prémonotion...elle a dit que ce n'était rien...mais elle a parlé à Reishin juste après ça...je ne sais pas ce qu'ils se sont dit...Je ne savais pas...Une semaine plus tard quand je me suis révéillée, tout mon clan était mort, ils étaient tous morts...ma mère...ma mère était attachée à la pierre sacrée et elle...elle aussi était...était morte...
Je sentis mes yeux me picoter mais je mainteins mon sourire.
MOI: Ce n'est rien tu sais...
Son regard était comme figé, il m'écoutait simplement. Plus aucune larme ne brouillaient ses yeux mais on pouvait tout de même voir qu'il avait pleuré.
MOI: Enfin bref...mon frère se tenait là debout devant elle, il m'a dit que je pouvais...pouvais le rejoindre, que nous serions plus forts ensembles. Que tout ça était nécessaire...mais je ne pouvais pas...je n'avais pas le droit...finalement il est parti...pourquoi il ne m'a pas tuée moi aussi? Je n'en sais rien...je n'en sais rien...
Toute l'eau de mon corps s'était maintenant stoquée dans mon visage, tout près de mes yeux, ne demandant qu'à sortir...mais les barrières qu'étaient mes yeux restaient fermement closes. J'offris un sourire crispé à Keita mais il me regardait d'un air grave.
KEITA: Arrête...ne te force pas à sourire quand tu es triste...
Mon sourire s'estompa et Keita me prit dans ses bras, me serrant fort contre lui.
KEITA: ...car ce sont ces larmes qui te donneront un jour la force de sourire...
Mon expression surprise se changea en un torrent de ce liquide chaud qui fait tant de mal et tant de bien en même temps...
Nous restâmes longtemps ainsi jusqu'à ce que j'arrête de sangloter. Une phrase de Keita brisa le silence.
KEITA: Alors...toi aussi tu as perdu ta mère?
Il me lâcha délicatement et plongea son regard dans le mien. Nos nez se touchaient. Il plaça ses mains de chaque côté de mon visage tandis que je passais les miennes derrière sa nuque. J'en avais presque oubié notre conversation. Enfin, il ferma doucement les yeux et m'attira à lui, je me laissais faire, n'étant plus tout à fait consciente que ce n'était pas le moment. Quand ses lèvres se préssèrent contre les miennes, ma tête se vida et je fis exactement ce qu'il ne fallait pas faire: je répondis à son baiser. Mais tout ce qui comptait pour moi en ce moment était celui qui ne faisait qu'un avec moi, dans tous les sens du terme. Ses mains se baladaient maintenant dans mes cheveux et je sentais son odeur se répandre sur moi. Après quelques secondes, je sentis sa main passer dans mon dos et me cambrai légerement, enfin...en tout cas... suffisamment pour dévaler la pente, accrochée au cou de Keita. Arrivée en bas, j'ouvris les yeux, et prenant conscience de ce que j'avais fait, j'ouvris les yeux de stupéfaction et de terreur. Le jeune homme qui se trouvait juste au-dessus de moi avait exactement la même. Je le lâchai précipitemment et il se releva fébrilement avant de me jeter un regard coupable et de s'éloigner à pas rapides vers la maison.

Chapitre 16:

J'étais couchée à plat ventre dans l'herbe, respirant son parfum et m'empêchant de penser à ce qui venait de se passer. Je préférait penser à la révélation de Hiyo, c'était tout de même moins douleureux que de penser que Keita me faisait la tête. 
Donc...Hiyo veut éliminer tous les subs...c'est pire que  débile comme idée...mais surtout je ne comprend pas comment il va faire...c'est impossible, pour ça il faudrait libérer énormèment d'énergie positive pour détruire celle, négative, des subs...je ne comprends pas comment il pourrai faire ça. Peut être qu'il est tout simplement stupide finalement. Je me casse la tête pour rien...le seul moyen pour réussir ça serait de briser une pierre sacrée et...je ne sais pas s'il y en a une à Ogenki...Une voix m'interpella, je levai la tête et aperçut Makana s'avancer dans ma direction. 
MAKANA: Ca va? J'ai vu Keita rentrer en trombe dans la maison, il était tout bizarre...
MOI: Je...ne t'inquiètes pas ce n'est rien...Par contre...tu ne saurais pas s'il y a une pierre sacrée à Ogenki?
Son visage blanc lumineux s'assombrit.
MAKANA: Si...bien sûr qu'il y en a une. Mon peuple était chargé de la garder...de la protéger...
Lentement, très lentement les morceaux du puzzle s'assemblèrent dans ma tête. Le clan Shishigami avait décimé le clan de Makana et Kakuma pour avoir librement accès à la pierre sacrée, et ainsi pouvoir éliminer tous les subs...ils sont complétement malades! Je bondis sur mes pieds et partis en courant vers la maison , ignorant les cris de Makana dans mon dos.
Je surgis dans la pièce où Keita dormait. Il était accroupi par terre et me jeta un regard noir quand il me vit. J'ai hésité un instant mais me souvins rapidement que Hiyo allait peut être passer à l'action le soir même.
MOI: Keita! Je t'en prie, oublie un instant ce qui s'est passé tout à l'heure! Il faut arrêter Hiyo! Il va détruire la pierre sacrée pour pouvoir tuer les subs!
Keita me regarda un moment avant de se lever lentement et de me crier
KEITA: J'AI L'IMPRESSION QUE TU NE TE RENDS PAS COMPTE DE LA SITUATION DANS LAQUELLE ON EST! ON AVAIT PAS LE DROIT DE FAIRE CA TU LE SAIS AUSSI BIEN QUE MOI! ON EST DIFFERENTS! ET PUIS IL Y A EU LA MORT D'AKANE ET TOUS CES EVENEMENTS! COMMENT EST CE QU'ON A PU PRIVILEGIER NOS SENTIMENTS A TOUT CA JE L'IGNORE MAIS SACHE QUE JE NE POURRAI PAS TE REPARLER COMME AVANT TOUT DE SUITE!
Ces paroles me firent l'effet d'un coup de poing à l'estomac et sans réfléchir, je rétorquai:
MOI: Non mais tu t'es entendu parler??! Je sais très bien que ce qu'on a fait est mal mais c'est le destin des subs d'Ogenki qui est en jeu et tu es mon contractant! Il n'y a qu'un seul moyen de battre Hiyo c'est d'aller là-bas! Ensemble! Tu ne peux pas être aussi égoïste Keita! 
???: Moi je comprends pas trop ce qui est mal dans un baiser...
Nous nous retournâmes d'un seul mouvement. Kakuma se tenait dans l'entrée de la porte. Je rougis en pensant qu'il ai pu voir ce qu'on avait fait...ou parce qu'il avait raison...
KAKUMA: Vous pensez ça parce que vous vous croyez egoïste c'est ça? Vous pensez que vous devez être tristes à cause de ce qui se passe et que ce n'est pas le bon moment pour découvrir des sentiments?
KEITA: Exactement!
Il nous dépassa d'un pas rageur et s'éloigna dans une autre pièce de la maison. Je jetai un regard larmoyant à Kakuma, qui semblait confus. Enfin, il me regarda et lança:
KAKUMA:: C'est bon, viens. Je vais t'amener à la pierre sacrée.

Chapitre 17:

Le chemin jusqu'à la pierre sacrée n'était pas très long et Kakuma avançait comme s'il aurait pu s'y diriger les yeux fermés. J'avais une boule dans le ventre. J'éspérais que Hiyo soit là et d'un autre côté je priais pour qu'il ait décidé de s'offrir un répit. Sans Keita qu'est ce que j'étais? Je ne peux pas me battre sans lui ça ne voudrait rien dire...Hiyo me battrait à plate couture surtout que lui, a une contractante. Je levais les yeux et regarda Kakuma. Heureusement qu'il était avec moi. Je n'aurais rien pu faire sans lui. Brusquement il se stoppa. Je lui jetais un regard frustré.
MOI: C'est...c'est là?
Il me regarda et acquiesça d'un signe de tête. Puis il se recula en frémissant.
KAKUMA: Je suis désolé Kuro...Mais je n'irai pas plus loin.
On pouvait sentir dans sa voix qu'il le regrettait mais son ton était ferme et je savais que je ne parviendrais pas à le faire changer d'avis. Ce fus mon tour de frémir. Qu'alllais-je faire seule là-dedans? Un instant, la pensée de m'enfuir en courant m'effleura mais je mis rapidement une croix dessus. Sans même prendre la peine de répondre, je tournai les talons pour m'engouffrer dans le long tunnel.
Les parois humides me donnaient l'impression d'être dans une cage. Tout ce que je pouvais faire était de penser à autre chose qu'à Keita, à la cage humide dans laquelle je me sentais enfermée, à être toute seule dans ce trou, à affronter Hiyo et à la mort d'Akane.
Voyons...à quoi penser? Je ne voyais vraiment rien, tellement rien que je pouvais éspèrer que quelqu'un surgisse à côté de moi à l'improviste comme ça. Mais sans m'en rendre compte j'étais sortie du tunnel...seule...à quoi je m'attendais?
Le tunnel débouchait sur une grande place enfermée dans la roche avec un "plafond" très haut. En plein centre se trouvait la pierre sacrée de l'île. Partout sur les rochers, le lierre poussait en abondance à cause de l'eau qui peut facilement s'infiltrer dans toutes ses failles. En revanche, j'étais toujours aussi seule. Je veux dire, pas de trace de Hiyo et de Shinobu. Le vague espoir qu'ils aient décidé de ne pas frapper aujourd'hui me saisit mais la voix glaciale du mototsumitama blond me détrompa assez rapidement.
HIYO: Tiens tiens princesse...que me vaut donc l'honneur de votre visite?
Je me suis brusquement retournée, il se tenait à quelques mètres de moi seulement, là où débouchait le tunnel. Il sembla lire la peur dans me yeux car un sourire sadique éclaira son visage et il fit une révérence éxagérée.
MOI: Je...je...
Au souvenir de mon frère, la rage envahit mon esprit et je repris contenance. En tout cas suffisamment pour aligner 7 mots.
MOI: Tu ne détruiras pas la pierre sacrée.
Son sourire s'élargit encore mais quelque chose me disait qu'il ne s'amusaait plus vraiment.
HIYO: Tu as deviné notre plan? Tu es perspicace...Mais ce n'est pas toi et surtout toi sans contractant qui me feras reculer. J'agis sur ordre de Reishin, tu devrais au contraire te prosterner devant moi qui suis son messager.
De l'amusement revint sur son visage et un frisson de dégoût me parcourut.
MOI: Je ne me prosternerai jamais devant Reishin et encore devant toi!!
L'idée me vint de lui cracher dessus pour donner du poids à mes paroles mais je me retint. Car cette fois il ne s'amusait plus. Il semblait pressé. Il ne souriait même plus. Signe que c'était vraiment grave. 
HIYO: Ecoutes princesse...si je pouvais vous éliminer je le ferais de bon coeur mais je sens que Reishin-san m'en voudrait si je faisait ça...
Cette phrase me fit l'effet d'un saut d'eau glacé.  Pourquoi onii-san se ferait-il du soucis pour moi?  Un mince doute s'infiltra dans mon esprit mais je n'eut pas le temps de l'appronfondir.
HIYO: Ecartes toi bien gentiment ça évitera bien des dégâts.
Je laissai un silence s'infiltrer mais décida finalement d'aller droit au  but.
MOI: Pourquoi onii-san veut tuer tous les alter-egos?
Un frisson me parcourut.
MOI: DIS-LE MOI!!
Je sentais mes jambes trembler mais refusais d'avoir un accès de faiblesse devant Hiyo. Ce dernier semblait surpris que je m'emporte comme ça.
HIYO: Pfff...il a vraiment bien caché son jeu.
Son sourire revint et une vague de peur me submergea.
HIYO: Mais je peux rien dire princesse! Sorry! Vraiment!
Il n'avait pas l'air désolé le moins du monde.
HIYO: Bon...je suppose que tu ne bougera pas d'ici n'est-ce pas?
Il me regarda séverement. Je ne dis rien et ne bougea pas non plus.
HIYO: Quel ennui...à cause de toi, Reishin va m'en vouloir...Shinobu!
La jeune femme sortit de l'ombre. Elle avait l'air timide mais je le savais moi. Qu'au fond, elle ne l'était pas.

Chapitre 18:

Je les vis se synchroniser, sans rien pouvoir y faire. J'étais en train de comprendre la stupidité de mon geste. De toute manière, je ne pourrai pas les arrêter...à la limite du possible, les freiner légèrement dans leur descruction de la pierre...c'est tout. J'allais mourir ici. Je ne saurais jamais pourquoi Reishin a fait ça...En plus je me mettais à douter...à douter de ce qu'étais mon frère...et s'il avait une raison? Une raison de m'avoir abandonnée? Une raison pour détruire tous les subs de la planète? Je secouai la tête pour me forcer à ne penser qu'au combat que j'allais devoir tenir. Hiyo était fort, et je le savais. En plus synchronisé...les chances pour que je gagne étaient infimes...non...étaient nulles. Et ça, Hiyo le savait. Je sentais son éternel sourire sur moi:
HIYO: Allez princesse...écarte-toi...nous avons une bonne raison de faire ça...je n'ai aucune envie de te tuer, aucune. Alors pousse toi et ça nous épargnera une douleur à tous les deux.
Je ne répondis pas. C'était suicidaire de ne pas bouger. Mais tellement déshonorable de s'écarter. Si mon destin est de mourir alors je l'assumerais...jusqu'au bout, mais...
MOI: L'espoir fais vivre Hiyo. Et aujourd'hui, je ne mourrais pas. Même si c'est mon destin, je le changerais!
Son sourir vacilla, ce qui me procura une joie immense. Je changerai mon destin,  car cette vie ne me plaît pas.
HIYO: On ne change pas son destin. C'est la loi de la Terra qui est faite ainsi. Le Gi Tis Epangelias remettra tout dans l'ordre. Et quand les Absolus se réveilleront enfin, ce sera un monde parfait qui ss'étendra devant eux!
Sa tirade me déboussola. 
MOI: Gi tis epangelias? Absolus?
Il parut surpris.
HIYO: Que tu ne sois pas au courant pour le Gi Tis Epangelias OK...Mais ne me dis pas que tu ne connais même pas tes origines?!
Je ne répondis pas. Il se moquerait de moi.
HIYO: Ne compte pas sur moi pour te dire quoi que ce soit. Tu n'as qu'à aller rejoindre ton frérot adoré!
Il poussa un long, très long soupir.
HIYO: Cette fois c'est la dernière. Pousse-toi de là! Je ne le répéterais plus!
Je ne bougeais pas. Et ne bougerais jamais, il le savait. Je crus voir une moue triste dans ces yeux mais cela partit si vite que ce devait être une hallucination.
HIYO: Tant pis pour toi, on a assez bavardé. Adieu.
Il s'élança sur moi. Je ne le vis même pas. M'agrippant par les épaules, il me projeta au sol, où je fit un trou. Du sang sortit de ma bouche pour gicler sur son visage.
HIYO: Beurk! Ce ne sont pas des manières de princesse ça je me trompe?
Je fis une tentative d'évasion mais il était trop lourd...et trop fort. D'ailleurs je ne comprenais pas d'où lui venait cette force. J'aurais du pour voir me débattre, même peu de temps, j'aurais du pouvoir résister.Voyant l'incompréhension dans mes yeux, il sourit.
HIYO: D'où me vient cette force? Quelle question intéressante! Veux tu une explication? 
Je ne répondis pas. De toute manière je ne pouvais pas parler. Le mototsumitama tourna la tête vers Shinobu.
HIYO: Tu le sais n'est ce pas? Que c'est cette femme que Maki Ibuki a croisé la veille de sa mort.
Je pris sa phrase comme un coup de poing. Comment pouvait-il savoir? Comment pouvait-il savoir son nom?
HIYO: Shinobu est une sub.
Encore un  choc. 
MOI: Si c'était une sub, elle serait morte.
A force de me débattre je sentis ma main glisser de sous son poignet et en profita pour lui mettre une gifle mais ce fut la seule chose que je put faire puisque juste après il me recloua au sol, la tête la première. Une main sur ma bouche pour que je ne puisse plus parler. Je me sentais faible. Les forces vidaient petit à petit mon corps. Mais j'ai envie de changer mon destin! Je me débattis encore un peu mais un coup de genou de sa part m'ôta toute envie de recommencer. Je ne pouvais vraiment plus remuer le plus petit de mes muscles.
HIYO: En voila une princesse bien turbulente! Où as-tu été éduquée? Ta mère ne t'as pas appris la politesse?
Il souriait. Il souriait d'un sourire mesquin. Je souffrais. Et il en était heureux. Un bruit du côté de l'entrée attira notre attention, cela sonnait comme un sanglot. Je profitai de son instant de relâchement pour hurler.
MOI: NE PARLE PAS DE MA MERE COMME SI ELLE NE M'AVAIT RIEN APPRIS!!!! ELLE EST MORTE ET TU EST L'UN DES RESPONSABLES, JE NE TE PARDONNERAI JAMAIS!!!!
Sous l'effet de la surprise, il avait retiré ses deux mains de moi, je me mis à lui frapper le torse. Je voulais lui faire mal. Bien sûr, je voulais qu'il meure. Qu'il paye pour ce qu'il avait fait. Mais avant, il fallait qu'il souffre. J'arrêtai de le frapper  et mon regard se fixa sur un point derrière son épaule: Shinobu...

Chapitre 19:

Hiyo était encore légerment surpris. Il ne pouvait pas prévoir mes gestes et je savais que ça le déstabilisait. Mais moi non plus je ne les prévoyais pas. J'agissais sous l'effet du chagrin, de la tristesse, de la colère, de la haine...Sans prévenir je me détachai de Hiyo pour foncer vers sa contractante. Il eut à peine le temps de se retourner que j'avais déjà une main sur la gorge de la jeune femme. Une main, ce n'est rien mais un mototsumitama peut tuer comme ça.
Je lut la peur dans les yeux de Hiyo et sentis que c'était mon tour de sourire.
MOI: Je t'ai dit que je changerai mon destin. Et la parole d'une princesse ne trompe pas n'est ce pas?
Il fit une moue en grimaçant.
HIYO: Que m'importe Shinobu tant que j'ai le loisir de détruire la pierre sacrée.
Sa voix vacillait mais il accorda ses gestes à sa parole et tourna les talons pour s'approcher de la pierre.
MOI: Un pas de plus et je la tue!
Il se stoppa net. Il restait dos à moi mais je savais qu'il réflechissait. Finalement, il se retourna et un sourire éclaira mon visage.
HIYO: Ne crois pas que tu as gagné, mister. Je me suis juste retourné pour te dire que c'est Shinobu qui as tué ta mère!!
Je mis un certain temps à comprendre qu'il ne s'adressait pas à moi. A vrai dire je ne comprenait plus grand chose maintenant. Quand je vis Hiyo faire demi tour de nouveau, je voulus crier mais ma voix se coinça dans ma gorge lorqu'un mince filet de lumière bleue sortit de quelque part derrière moi pour se diriger droit sur le mototsumitama qui fut explulsé dans le mmur du fond au moment où le projectile le heurta. Ma main pressa instinctivement la gorge de la femme. Elle se mit à gémir légèrement mais je l'ignorais. Tout ce qui m'importait en ce moment était: Pourquoi est-ce qu'il est venu? Ma tête se tourna et je le vis, le poing tendu vers l'endroit où se tenait Hiyo quelques secondes auparavant. Le visage ravagé par les larmes. Le corps que je tenais dans mes bras devint mou, je la lâchai et me précipita dans les bras de mon contractant. Je ne dis rien. Il ne dit rien. De toute façon, seul le silence nous faisait réellement communiquer. Nous restâmes comme ça de longues minutes, puis je croisais son regard et toujours sans parler, on se dirigea vers le corps inerte de Hiyo.
Il toussait et crachait tout ce qu'il pouvait mais souriait toujours. Incroyable.
MOI: Tu vas mourir ici.
HIYO: Je sais.
MOI: Ne meurs pas en vain et racontes-moi tout.
Une quinte de toux retarda sa réponse.
HIYO: Non.
Je m'agenouillai pour être à sa hauteur, et lui murmurai dans l'oreille.
MOI: Regarde Keita, il a perdu sa mère à cause de Shinobu. Au moins ça, au moins pour ça, il faut que tu lui dises la vérité.
Puis je me reculai un peu.
MOI: Et dis moi d'où je viens, dis-moi ce que sont les Absolus. S'il te plaît.
Il me regarda longuement. Puis se tourna vers Keita.
HIYO: Shinobu a changé son destin elle aussi, elle a tué ta mère alors que c'est Maki qui aurait dut vivre. Mais tu l'avais compris n'est ce pas? Que ta mère...Maki...était une root.
Keita hocha la tête positivement et s'assis sur une pierre, la tête dans les bras.
Puis le regard de Hiyo se posa sur moi.
HIYO: Princesse...
Je vis une première lueur dans ses yeux s'éteindre et prit sa main pour la serrer fort et lui dire de continuer. 
HIYO: Les Absolus sont...des êtres parfaits. Des êtres supérieurs, bien supérieurs à nous, les Mototsumitamas. Tellement parfaits, qu'ils n'ont pas d'émotions, aucune. Dans l'ancien temps,, ces êtres vivaient sur la même planète que les humains...de très anciens humains, dépourvus de toute technologie, qui luttaient pour vivre, ils étaient très peu nombreux mais cela n'empêchait que les Absolus les méprisaient quand même. Enfin, mépriser est un bien grand mot puisque je t'ai dit qu'ils n'avaient aucuns sentiments. Mais parmi ces Absolus, une était imparfaite. Thousand...Elle voulut aider les humains, et tandis qu'elle leur donnait certain conseils comme pour créer un feu, ect...elle s'éprit de l'un d'eux. Oui, une Absolue pas comme les autres...une Absolue qui tombe amoureuse...Thousand et cet humain, ensembles, eurent des enfants. Oui, tu l'as deviné, tu es perspicace princesse: Ce sont les premiers Mototsumitamas. 
Son sourire devint plus large encore mais il toussa et son visage redevint morne.
HIYO: Ca choque hein? De savoir qu'il y a plus fort que nous? De savoir qu'on est pas les gardiens officiels de la Terra?!
Effectivement. Mais sans laisser paraître mes émotions, je lui fit un signe de tête pour l'inciter à continuer. 
HIYO: Pfff, que tu es impatiente...Mais bon...Un jour, une humaine, femme d'un des enfants de Thousand, eut un accident. Son mari, en bon gentlemen, lui donna son coeur et elle prit le sien. Ce fut la naissance du pacte. Puis Thousand inventa le système de la synchronisation ect...mais je ne te casserai pas les oreilles avec ça ce n'est pas important...Ah si! Elle a aussi créé des armes, appelés maintenant Thousand, telle que la bague de Keita.
Mon contractant leva brusquement la tête de ses épaules, mais ne dit rien.
MOI: Mais...où sont les Absolus maintenant?
HIYO: Attends, j'y viens. Les Absolus...ils ont trouvé que la race des humains, et des mototsumitamas également, se développait trop vite. Et c'est là qi'ils ont inventé...MOI: Le système des Doppeliners...
HIYO: Exactement. Mais de toute évidence, Thousand n'était pas vraiment d'accord. (touss!touss!). Il y eut une minuscule guerre entre Thousand et les Absolus, et finalement, Notre mère à tous les emprisonna dans une pierre, sur un territoire sacré, le territoire sacré des Shishigami, mais, au sacrifice de sa vie...
J'attendis un moment, il me fallait le silence pour assimiler toutes ces informations d'un coup. Puis une chose me revint en mémoire.
MOI: Hiyo, et le Gi Tis Epangelias?
Il toussa longuement avant de me répondre, un faible et dernier sourire aux lèvres.
HIYO: Je ne peux rien te dire princesse...mais...fais confiance à ton frère.
Ses yeux se perdirent dans le vide quelque part derrière moi. Il était mort. Délicatement, je lui fermais les yeux puis regardai Keita, qui me regardai. Je le sentais, ce qu'il allait faire je le sentais. Il me prit le visage entre les mains et m'attira à lui. Mes mains se glissèrent dans son dos et enfin, nos lèvres se rencontrèrent. Quand le baiser prit fin, j'enfouillis ma tête dans son t-shirt et inspirais un grand coup pour avoir son odeur. Je l'entendis rire. Puis il me pressa contre lui encore plus fort et murmura.
KEITA: Je ne pensais pas avoir à dire ça un jour mais...ne t'inquiètes pas Kuro.
Il se mit à rire de plus belle et je me joint à lui.

Sujet: Fanfiction Kurokami (Kyopi)

Date: 08/11/2013

Par: mesdda

Sujet: クロエ 香水




Date: 11/11/2013

Par: Kyopi

Sujet: Re: クロエ 香水

Dites...comment ça se fait que vos commentaires soient vides...t'es déjà la deuxieme...y a un truc louche la...vous pourriez m'envoyer un mail au moins pour me dire si c'est un bugue ou si c'est volontaire...
Kyopi.

Date: 08/11/2013

Par: zerochan

Sujet: 56

Waouh! Enfin! Un baiser...c'est trooooooop mignooooon!
Bref. J'aime vraiment enormement ta fiction!
Je trouve que tu t'es beaucoup ameliorée sur les derniers chapitres! C'est vrai que le debut etait moyen et que j hesitais a lire la suite mais j ai eu raison de continuer!
Avec des efforts comme sa tu pourras bientot ecrire un livre!!!!
Avec mes bisous les plus sincers,
Zerochan

Date: 16/11/2013

Par: Kyopi

Sujet: Re: 56

Merciiiiii!!!!!!!!!!!!!!! J'adore ton coooom!!!!^^
Mais je pense pas vraiment pouvoir écrire un livre...^^
Kyopi